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samedi 22 janvier 2011

Tapis Volant #22 : À la découverte de Rouen... Saint Maclou

A la croisée de la Rue Damiette, et non loin de l'école des Beaux Arts, se trouve une charmante place, partie intégrante du vieux Rouen, sur laquelle on trouve des antiquaires, des restaurant connus qui servent tard le soir et aussi, et surtout, l'église Saint-Maclou.

A l'approche des beaux jours,il est souvent agréable de se promener dans les rues piétonnes du Vieux Rouen. Pourtant, savez vous que ce qui se trouve au delà de la rue de la République lorsque vous venez de la cathédrale se trouvait jadis hors-les-murs ? Au delà du Mur du Robec, une petite communauté bretonne s'installa et fonda un oratoire au Xème, qui fût nommé en l'honneur d'un des Saints Fondateurs bretons, Saint-Malo. L'étymologie normande a ensuite évoluée pour donner Saint Maclou. La première église qui se trouvait à cet emplacement fût détruite par le grand incendie de 1200. Elle fût reconstruite en 1210, et en 1230, saint Louis décida d'étendre la fortification de la ville de l'autre côté de l'église. Elle fût ainsi intégrée au sein de la ville. En 1432, la nef de Saint Maclou s'écroula, et l'on débuta alors une longue période de travaux perpétuels de 89 années. On entreprit de conserver une partie de l'église ancienne, mais en 1436, il fut décider de repartir de zéro et de construire une nouvelle église, plus grande et plus belle. L'architecture particulière de l'église en fait un monument typique de Rouen. En effet on décida de mélanger l'architecture parisienne et normande, donnant à l'édifice sa forme caractéristique. Le transept ne figure pas pas sur le dessin au sol, mais on retrouve la grandeur des constructions normandes. Au XVIème siècle, le cardinal d'Amboise fit de Saint Maclou, « la fille aînée de l'archevêque de Rouen » la gardienne des Saintes Huiles pour les autres paroisses. L'église fût fortement touchée par les bombardement de 1944, et il fallut près de 35 ans de réfection pour la rendre au culte.


« Afin qu'une lampe continue de brûler, il faut y ajouter de l'huile. » Mère Teresa.

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