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mercredi 20 avril 2011

Tapis Volant #25 : À la découverte de Rouen... Les 24 heures motonautiques

Si Rouen est internationalement reconnue pour son Armada, une tout autre flottille participe chaque année à l'invasion humaine des bords de l'Ile Lacroix. Véritables Formules 1 de la Seine, de rapides vedettes s'affrontent dans cette compétition d'endurance.

Les 24 heures motonautiques, c'est avant tout une manifestation gratuite, conviviale, et d'ampleur internationale, qui accueille près de 400 000 visiteurs par ans. Initiée et organisée depuis 1964 par le Rouen Yacht Club, la course a lieu chaque année aux alentours du premier mai. Le principe est simple : de petits bateaux à moteur très rapide tournent sans discontinuer pendant une journée complète, soit 24 heures, autour de l'Ile Lacroix. Les vedettes sont classées en 3 catégories, et le vainqueur de chacune des classes est désigné en fonction du nombre de kilomètres parcourus par chaque équipage. Un équipage est composé de 3 pilotes, se relayant sans arrêt. L'équipage qui détient le record de kilomètres parcouru est Larue/Kabatski/Castelli qui en a effectué 3182 lors de l'édition 1993. Cette course est aussi l'occasion pour les constructeurs d'innover, Honda y a élaboré son moteur quatre-temps. Depuis 2009, de nombreux changements d'organisation ont été effectués pour des raisons écologiques, des normes drastiques en terme de bruit et d'usage du carburant ont été imposées aux écuries. Face au feu des critiques des élus écologistes voulant en terminer avec cet événement, le RYC s'est adapté. Malheureusement, l'édition de l'an passé fut dramatique. Un gendarme maritime qui escortait une péniche est mort, percuté par une vedette. Est-ce le glas pour la compétition ? Non. Cette année, la course aura bien lieu. Cependant, sous la pression des élus locaux, celle-ci est tronquée. Fini la session de nuit, la compétition aura lieu le 30 avril de 14 h à 20 h, et le 1er mai, de 10 h à 16 h. Les 24 heures ne font désormais plus 24 heures.


« C'est la différence d'opinion qui fait les courses de chevaux. » M.Twain.

vendredi 15 avril 2011

Tapis Volant #25 : À la découverte du Havre... Le Quartier Saint-François

Sans doute l'un des plus anciens et des plus pittoresques du Havre, le quartier Saint-François a su, malgré les bombardements et la reconstruction, rester attractif, et promet de belles promenades en perspective.

Lorsque François Ier revint au Havre-de-Grâce en 1530, il s'étonna de la conception de sa ville. En effet, sa construction semblait archaïque, les rues se serraient, les maisons se rapprochaient et aucune d'elles n'était édifiée en pierre. Le Havre avait tout d'une ville moyenâgeuse, anachronique à l'avènement de la Renaissance. Soucieux des risques d'incendie pesant sur sa ville, le Roi commanda à Jérôme Bellarmato, un architecte italien, la construction d'un nouveau quartier. Ce fût Saint-François. Dévasté pendant la guerre, c'est désormais le seul quartier du Havre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO non reconstruit par Perret. Surnommé depuis l'avant-guerre le quartier breton, en raison de la provenance des deux tiers de sa population à l'époque des lignes maritimes nationales, Saint-François est aujourd'hui réputé pour ses nombreux restaurants et bistrots qui font de lui un des endroits les plus animés du Havre la nuit. En journée, le marché aux poissons, sous les halles, donne le tempo aux navires de pêches qui débarquent dans le Bassin du Roi voisin, accompagnés dans leur sillage par une nuée de gourmands goélands. Au coin d'une rue, on peut s'offrir une nouvelle tête chez un coiffeur original, jouant des ciseaux dans un cadre rappelant les heures de gloire passées de la Marine Nationale au Havre. C'est non loin de l'immeuble bleu servant de siège social à l'administration du port que l'on peut trouver la maison de l'armateur, véritable joyau d'architecture datant de 1802, ou encore la maison Du Bocage de Bléville. Culture, gastronomie et art de vivre sont au rendez-vous, à Saint-François.


« La nuit, l'ennui nuit. » C.Frisoni.

vendredi 8 avril 2011

Tapis Volant #25 : SCUDS.tv

Vous aimez les soirées bien arrosées entre potes, ces nuits à discuter le bout de gras autour de débats sans fin ? Alors vous allez adorer passer 1 h 30 en compagnie des SCUDS ! Sortez vos bouteilles et vos clopes et embarquez-vous pour un podcast vidéo déconseillé au moins de 12 ans.

Geeks à têtes chercheuses

Qui sont les SCUDS ? Ce sont trois potes, Jérôme Keinborg, alias TheOldCuban, Philippe Guedj, surnommé John Plissken, et Arnaud Bouron, connu sous le pseudonyme de Damouk. Ces quadragénaires font partie de l'aventure NoWatch, et en sont même, avec les animateurs de Geek Inc, les instigateurs. Les thèmes qu'ils abordent sont résolument geek. Mais pas dans le sens employé régulièrement, on est ici plus dans la culture geek que dans l'univers techno-geek. On ne parlera donc pas de la dernière carte mère Asus, mais plutôt des sorties cinéma, ou de séries TV.

Gaulomètres et gros débats

Depuis le début de la saison, les épisodes se divisent en trois parties distinctes, suivant un concept original. La première partie est « le Gaulomètre ». Le principe est simple, chacun des trois animateurs présentent une news (cinéma, BD, actualités...), donne son avis, ainsi qu'une note en fonction de l'attente suscitée (via un étrange appareil, le Gaulophone), les deux autres réagissent et notent également. La partie suivante est le « Gros débat », on aborde un sujet un peu fouillé sur lequel, forcément, les trois compères ne sont pas d'accord et en discutent longuement. « Stallone, icône geek ? »

Égotrips RDS

La troisième partie est particulière. Ce sont les « Égotrips », chaque animateur dispose d'une minute maximum pour présenter quelque chose qui l'a marqué durant le mois. L'émission se termine par un levé de pantalon, et la musique choisie à tour de rôle par un scudeur. Ce podcast à l'humour potache est précédé tous les mois des Retours de Scuds (ou RDS), dans lequel les acolytes répondent aux commentaires du public sur l'émission précédente.


« Je gagne ma vie avec mon intelligence ». S.Stallone.

jeudi 7 avril 2011

Tapis volant #25 : Don't make me steal

Si l'on écoute les producteurs des gros studios hollywoodiens, le piratage tue lentement mais sûrement l'industrie du cinéma. En France, nous avons compris cet appel. Nous avons créé Hadopi. Hum. Le prix des films n'est pas le facteur principal du piratage, la qualité de service est en cause.

Le débat

Chaque année, le futur des nouvelles technologies est abordé dans une succession de conférences lors de l’événement Lift11. Le piratage des œuvres cinématographiques sur Internet, vaste sujet, a été abordé lors de la dernière édition. La question récurrente est de savoir pour quelles raisons les gens piratent les films. Si le prix d'une place de cinéma ou d'un Blu-Ray est souvent montré du doigt, il en ressort également que les services proposés par les offres de téléchargement légal sont loin de faire l’unanimité. Utilisation de DRM, nombre de copies limité, film ne fonctionnant que sur une seule plate-forme de visionnage, manque de liberté quant à l'utilisation d'un fichier acheté... Les griefs sont nombreux, et l'industrie du cinéma semble camper sur ses positions, considérant le consommateur comme une vache à lait, et un ennemi potentiel puisque ce dernier peut « piller » ses droits du jour au lendemain.

Le manifeste

De cette conférence a germé l'idée de créer un Manifeste des Consommateurs de Média Numérique. Il commence ainsi : « Je promets de ne jamais télécharger illégalement un film s'il y avait une alternative légale respectant les critères suivants ». Puis, le document présente une liste de critères, classés en cinq catégories : prix, langages, convenance, choix et dates de disponibilités, et enfin les droits. Le manifeste défini rapidement le prix raisonnable pour un film (pas plus que le prix d'une place de cinéma), demande à ce qu'il soit disponible dans toutes les langues de production, que celles-ci soient disponible gratuitement après achat, qu'on puisse le visionner sur n'importe quel appareil, etc. N'hésitez donc pas à lire et signer ce manifeste. www.dontmakemesteal.com/fr/


« L'utilité de la vertu est si manifeste que les méchants la pratiquent par intérêt. » Vauvenargues.

mercredi 6 avril 2011

Le hashtag Twitter d'Avril

#twittdarouen Vous êtes nombreux à suivre ceux qui font l'actualité rouennaise sur Twitter, mais connaissez vous les twittapéros ? Le Twittdarouen fait partie de ces événements réguliers (IRL). Pour savoir quand sera le prochain, suivez ce hashtag !