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mercredi 3 mars 2010

Tapis Volant #15 : A la découverte de Rouen... L' Abbatiale Saint-Ouen

Les touristes qui visites Rouen se méprennent souvent. Non, ce n' est pas la cathédrale qui se trouve à côté de l' hôtel de ville, mais l' église de l' ancienne Abbaye de Saint-Ouen. Cet édifice religieux abrite désormais régulièrement des concerts et des expositions.

Vestige d' une des plus puissantes abbayes du Moyen-Âge, l' abbatiale Saint-Ouen est un des monuments incontournables de Rouen. Au détour d' une promenade dans les jardins de l' hôtel de ville, vous aurez peut-être l' occasion d' en franchir le portail latéral pour profiter d' un intérieur somptueux, de la lumière du soleil qui éclaire ses vitraux. Commencés en 750, ses travaux dureront plus de mille ans, sa façade sera achevée au XIXème siècle. Ceci explique donc l' intéressant mélange des styles qui composent son architecture : roman, gothique, néo-gothique, qui en font un bijoux du gothique flamboyant. L' abbatiale abrita la sépulture de Chilperic, Roi de France de 715 à 721. Le livre des Jurés de Saint-Ouen, un registre foncier, recensa 51 domaines ruraux répartis dans toute la Normandie appartenant au monastère, ce qui en faisait l' un des plus riches de France. Sur 21 de ces domaines se trouvaient un manoir, résidence de l' abbé en déplacement, et de ses représentants. Aujourd'hui l' abbatiale garde toute sa splendeur, même si la plupart des autres édifices composant le monastère, comme le cloitre et le scriptorium ont disparus. Le dortoir et le logis abbatial se trouvaient à la place de l'actuel Hôtel de Ville. Une partie du cloître est toujours visibles aux abords de la Place du Général de Gaulle.

Tapis Volant #15 : FreeCol

Souvenez-vous, vous n' étiez pas nés... En 1492, un navigateur du nom de Cristophe Colomb pose un pied en Inde après avoir découvert une nouvelle voie maritime par l' Ouest... Et non ! Raté ! Il venait juste de découvrir (officiellement) l' Amérique. Enfin les Antilles, mais on va arrêter de chipoter. Cette découverte qui allait révolutionner le monde sert de point de départ à FreeCol, un jeu de stratégie au tour par tour, fresque historique retraçant la colonisation des Amériques par les européen. Ou presque.

Coloniser et s' affranchir

Comme dans tout bon jeu de stratégie géopolitique, vous incarnez un leader d' une puissante nation qui doit mener ses troupes militaires, ses commerçants et ses civils à l' Âge d' Or. Bref, vous devez faire de votre pays le premier empire colonial, le plus grand, le plus puissant, le plus prospère. Mais ce postulat ne vaut que pour la première phase de la partie. En effet, vous vous rendrez vite compte que le souverain de votre nation se sert des colonies pour combler son déficit budgétaire, et faisant pleuvoir les impôts sur vos pauvres colons. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas déclarer l' indépendance ?


Tour par tour

Civilization avait apporté en son temps une vrai notoriété au jeu de stratégie géopolitique au tour par tour. FreeCol, par ses graphismes un peu surannés fait penser par certains aspects Civ3, pourtant le gameplay du jeu, bien que similaire est différent. Le but n'est pas le même, dans Civilization, vous devez faire grossir votre nation de la préhistoire à la conquête spatiale. Dans FreeCol, l' accent est porté sur la Renaissance, les premiers mouvements de colonisation, et le commerce entre la Vieille Europe et le Nouveau Monde. On se rapproche plus d' un jeu comme Anno ou The Settlers dans l' esprit. Pourtant il y a des similitudes avec Civilization : vous devez gérer les productions de bâtiments de vos villes et une sorte de Civilopédia est intégrée au jeu.

Tapis Volant #15 : 2010, l' année Google ?

Après une année 2009 fructueuse en parts de marchés, l' année 2010 démarre en trombe pour Google. Le célèbre moteur de recherche explore et revisite tour à tour les différents univers de la l' informatique et de la connectique, apportant à chaque fois son lot de nouveauté. Vous l' aurez donc compris, quitte à passer pour un odieux fan-boy, Google est encore la star de notre rubrique ce mois-ci.

Oups, j' ai cassé mon portable...

...et c'est dommage. Pas vraiment en fait. Google a la solution : le Nexus One. La société ne cache pas ses objectifs, le but est clairement d' aller contrer Apple sur le terrain de l' iPhone. Ainsi, l' appareil embarque tous les standarads qui font les smartphones de maintenant : appareil photo, navigateur web, wifi, et surtout les fameuses applications. Quoi de neuf me direz vous ? Le gros point fort est de pouvoir accéder à ses fonctions Google partout. De plus, ce téléphone est multi-tâche : vous pouvez écouter de la musique tout en utilisant une autre application, ce que l' iPhone ne fait toujours pas. Cerise sur le gateau : l' application Google Goggles permet de reconnaître instantanément ce que vous prenez en photo et vous donne des informations tirés du net.

Le bruit du net

En février, Google lance Buzz. Intégré à Gmail, Buzz permet de faire du social avec vos contacts. A la manière de Facebook, vous pouvez indiquer votre statut, ou faire du micro-blogging à la façon de Twitter. Ou encore partager vos photos de Flickr ou Picasa. Bref, dans Buzz, vous pouvez réunir vos différents réseaux sociaux en un seul flux de news. Mais vous pouvez aussi vous en servir comme réseau à part entière. Bref, comme d' hab chez Google, on fait d' un truc d' apparence simpliste une invention aux multiples facettes. Et pourquoi pas une fusion avec Google Wave ?

A venir

Google a encore d' autres lapins dans son chapeau : Talk, DNS, Chrome OS, les nouvelles version de Maps, Earth, Street Views... et de son moteur de recherche !