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samedi 18 juin 2011

Tapis Volant #27 : À la découverte du Havre...
Je vis Ailleurs

Toute l'année durant, nous vous avons fait découvrir toute la richesse du patrimoine havrais, assez différent des paysages rouennais. La ville est toujours en mutation. Quel avenir pour Le Havre ?

Le Havre est une ville qui bouge. Malgré sa totale destruction durant la Seconde Guerre Mondiale, elle a su se reconstruire et repartir de l'avant. Elle est désormais l'un des poumons économiques des deux Normandies, poussé par le dynamisme de ses infrastructures. Le Grand Port Maritime du Havre reprend son envol depuis l'application de la réforme portuaire, début mai, les navires reviennent, chaque jour, décharger des milliers de boîtes, faisant battre le cœur des entreprises de la région. Mais Le Havre s'inscrit aussi dans une dynamique plus globale, celle de l'Axe Seine, jusqu'à Paris en passant par Rouen. Elle devient la tête de pont d'une façade maritime normande en pleine expansion, misant audacieusement sur les énergies éoliennes. Le port, créé il y a près de 500 ans par François Ier est donc toujours aussi stratégique. De grands travaux attendent la Ville pour les prochaines années : un tramway desservira le centre-ville, un nouveau grand stade s'implante à l'entrée de la ville, servant d'écrin aux futurs exploits du HAC. Le Volcan, scène nationale, est en pleine rénovation afin d'offrir aux Havrais des spectacles culturels de qualité. Le Havre est une ville qui vit. Et je vous invite à le découvrir par vous même. L'été est la meilleure saison pour la découvrir, flâner dans ses rues pour apprécier son architecture, passer l'après-midi au bord de la plage, aller visiter la maison de l'armateur, et finir par un restaurant en amoureux dans le quartier Saint-François. Il ne tient qu'à vous de découvrir, d'aller vous perdre, et peut-être ne plus revenir, d'un autre Ailleurs... www.jevisailleurs.com


« Il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion ».D. Robert.

vendredi 17 juin 2011

Tapis Volant #27 : Will&Co

William Abisror, étudiant strasbourgeois et passionné de talk-shows américains, nous livre depuis près d'un an et demi une émission pleine de bonne humeur, le dimanche à 17h00...

Un concept

Le principe de Will&Co part d'une idée simple, être un podcast sérieusement marrant. Chaque semaine, Will et ses invités décortiquent l'information. Le concept de l’émission a quelque peu évolué depuis ses débuts. A l'origine, deux ou trois thèmes phares étaient distillés durant l'émission, l'occasion de débattre sur des sujets plus ou moins sensibles, comme l'alimentation des français, la Saint Patrick, la SACEM ou encore les nouveaux sports tendances de l'été. Certains invités avaient une chronique (cinéma, science...). Le tout étant saupoudré de mini-rubriques comme La blague du jour, le Guest Game, ou encore le Truc à savoir pour se la péter en société.

Nouvelle formule

Depuis le mois d'octobre, Will insuffle une nouvelle dynamique à son émission. Le rythme est différent, la longueur du podcast également. Chaque émission commence par la traditionnelle présentation des invités. Ce ne sont pas toujours les mêmes qui reviennent, 81 se sont succédé aux micros de Will depuis le commencement. Cependant, certains invités sont devenus, au fil des derniers podcasts, de véritables piliers de l'émission, comme JackTyphus et Lolarosy. Le show se poursuit par un débriefing de l'épisode précédent. Puis, la première grande partie, Une semaine en sept infos, reprend les faits marquants de la semaine passée. Depuis quelques numéros, JackTyphus dispose de sa propre chronique, l'Instant Kapoué, drôle et culturelle. Hum...

Will ailleurs...

Will&Co fait partie de la grande famille des podcasts NoWatch. Mais on retrouve aussi Will dans d'autres émissions, comme le podcast belge On a toujours raison. Il anime aussi une émission sur une radio strasbourgeoise. Enfin, les magnifiques tee-shirts NoWatch sont en partie dessinés par Will. www.willandco.fr


« Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie ». P. Valéry.

jeudi 16 juin 2011

Tapis Volant #27 : L'été sera geek

Pauvre geek que vous êtes ! C'est l'été, et votre copine va avoir envie d'aller à la plage. Comme je vous plains... D'autant que je vous ai concocté une petite liste de choses à tester durant la saison estivale...

Miro 4

Nos amis de chez Apple ont « révolutionné » l'usage des médias audio et vidéo grâce à leur logiciel iTunes. Peut-être. Cela reste pourtant lourd et fermé. D'autant qu'avec un terminal Android, vous n'en voyez pas l’intérêt. Réjouissez-vous ! Miro vient de passer en version 4. Quelles nouveautés au programme ? Une meilleure prise en charge des podcasts, la conversion de vidéos à la volée, l’accès direct aux stores d'Amazon, la possibilité de streamer un contenu entre deux ordinateurs d'un même réseau et une synchronisation directe avec les terminaux Android. http://www.getmiro.com

BitCoin

Vous êtes un pro du négoce et aviez toujours rêvé de devenir un trader virtuel ? Second Life, c'est démodé, essayez-vous plutôt aux BitCoins ! Il s'agit d'une monnaie numérique utilisant un protocole P2P sécurisé. Lorsque vous installez le programme, vous générez un nombre aléatoire de BitCoins. Ceux-ci sont échangeables entre internautes, et font partie d'une d'une bourse monétaire virtuelle. Vous pouvez en acheter contre de l'argent réel, l'avantage étant qu'ils ne sont soumis à aucun contrôle financier, ni instance de régulation. Cette initiative open source est controversée. Les États se demandent si ce nouveau marché de la spéculation ne pourrait faire tomber l'économie mondiale... http://www.bitcoin.org

Unity

La nouvelle interface des distributions Ubuntu/Linux est loin de faire l'unanimité sur la blogosphère francophone. Il est vrai que changer les habitudes bien installées de geeks de tous poils, c'est rarement bien perçu par la communauté. Néanmoins, le design d'Unity est sobre, simple, bien pensé, et les raccourcis clavier sont légion. Ceci dit, il y a toujours possibilité de réinstaller Gnome 3.0... http://doc.ubuntu-fr.org/unity


« Retrouvez, dès la saison prochaine, une nouvelle équipe dans la Geek Page 23 ! » Gwilh.

mercredi 15 juin 2011

Le compte Twitter de Juin

@grand_rouen Inactif depuis Octobre 2008, le site grand-rouen.com pourrait reprendre du poil de la bête, en témoigne les récentes émissions de messages via son compte Twitter. Ceci dit, le portail d'information rouennais ne devrait pas rouvrir avant l'automne. Cependant, sa réouverture a été confirmée, et la twittosphère rouennaise semble impatiente de découvrir ce que nous a concocté son webmaster. http://www.grand-rouen.com/
Mis à jour le 10 août 2011 à 10:35.

mardi 14 juin 2011

Le Tapis Volant #27 est de sortie

Comme tous les mois depuis près de trois ans, retrouvez votre journal étudiant, le Tapis Volant, sur tous les campus rouennais ! Ce numéro 27 est, à titre personnel, un peu particulier. Mes dernières collaborations, en tant que membre de l'équipe rédactionnelle du mensuel, y sont publiées. Trois magnifiques années s'y sont écoulées, à faire découvrir les logiciels libres et les podcasts, relayer et commenter l'info high tech, partager ma passion pour le patrimoine rouennais et havrais. Sans regrets, je quitte le navire, passant la main à une nouvelle équipe de rédacteurs passionnés qui, je n'en doute pas, sauront renouveler et faire vivre la désormais traditionnelle "geek page 23" !


Un grand merci à toute la rédaction pour ces agréables moments et les nombreux petits clins d'œuil qui parsèment ce numéro d'été. Les amis, vous me faites chaud au cœur...

Bon Vent De la rédac !

Notre ami et membre de l’équipe des fondateurs du Tapis Volant, Gwilh, tire sa révérence après trois ans de chroniques geekesques et le lancement du patrimoine rouennais, puis havrais. Un plaisir ! La doyenne des rubriques du Tapis Volant, l’informatique, voit son rédacteur terminer ses études, et donc son aventure avec le journal. En 27 numéros, vous avez découvert que Google faisait beaucoup de choses, que l’avenir de la radio est dans le podcast, que les bretons savent aussi geeker et que le jeu vidéo se décline aussi en libre. Trois ans de découvertes techniques, d’univers particuliers et d’innovations de demain, en exclu dans le Tapis Volant.

Bon vent, comme dirait Georges Pernoud, et bienvenue dans le club des Alumni de Fac-here !

Toute la rédaction t’adresse un énorme merci pour ton implication, sans arrêt, pour animer et dynamiser ces chroniques utiles et agréables, et à très vite pour quelques bières en terrasses ! Ces rubriques seront de retour à la rentrée avec de nouveaux visages. Le recrutement est ouvert, il n’est pas nécessaire de supporter Guingamp pour cela, même si... c’est un plus, pas vrai Gwilh ?

Retrouvez le Tapis Volant en papier sur le campus, en consultation sur Issuu et sur Fac-Here, le forum des tous les étudiants rouennais !

lundi 6 juin 2011

Google Music Bêta



Le mois dernier, lors de sa conférence des développeurs I/O, Google a dévoilé un nouveau service, Music Bêta by Google. Cependant, le service n'est accessible que pour les internautes américains... Alors, si toi aussi, tu aimes te compliquer la vie par passion, tu vis en Europe, tu as une bécane qui tourne sous Ubuntu 10.10, et un Nexus One sous Android 2.3.4, ce tutoriel de la mort est pour toi !

Etape 1. Obtenir une invitation et activer son compte.

La première étape est sans doutes la plus difficile et la plus aléatoire. Il nous faut obtenir une invitation de Google permettant d'accéder à leur nouveau service. Oui mais voilà, si t'es pas aux USA, tu repasseras ! Seule solution envisageable pour nous, pauvres européens que nous sommes, passer par un proxy américain. Heureusement, le site Android-France nous livre ses bonnes adresses, vous en trouverez un ici. Il ne nous reste plus qu'à nous rendre, via l'interface du proxy, sur le site de Music Bêta by Google.

Pour requérir une invitation, il vous faut posséder un compte Google actif. Si vous n'en avez pas, allez donc vous créer une boîte Gmail. Il vous suffit ensuite de renseigner les champs relatifs à votre login et votre mot de passe sur le site Google Music, et le tour est joué. Sachez néanmoins que, vous connectant par le biais d'un proxy, ces informations sont transmises en clair, sans le chiffrement SSL qu'une connexion en https vous garantierait. La véritable difficulté apparait maintenant, puisqu'il vous faut... attendre. Pour ma part, une vingtaine de jours ont été nécessaires avant que l'invitation ne me parvienne.

Une fois le mail d'invitation reçu dans votre boîte Gmail, il vous suffit de cliquer sur le bouton-lien qui s'affiche. Notez qu'aucun lien en brut n'est communiqué, vous ne pouvez donc pas refiler votre invitation à un copain ou à un petit-cousin. Une fois votre compte activé, Google vous offrira des morceaux de musique gratuite, vous aurez le choix du genre. On y trouve, par exemple, de bons morceaux de jazz. Shakira fait partie de la playlist Latina pour les connaisseurs.

N'hésitez pas à jouer un peu avec la bestiole, à vous familiariser avec son interface. Cliquez sur "Add Music"... Oh ! Bah zut ! Ils ont pas prévu de logiciel de synchronisation pour ces hippies d'utilisateurs de Linux...


Etape 2. Installer le Google Music Manager sous Ubuntu 10.10

Allons bon. Pas moyen d'obtenir le logiciel de synchronisation directement sur le site. Heureusement, le forum anglophone d'Ubuntu fourmille de solutions. Vous pouvez télécharger la version Windows via ce lien. Maintenant, il nous faut installer ce Music Manager sur notre système d'exploitation. Pour faire tourner ce genre d'engins, nous n'avons pas d'autre choix que d'utiliser Wine. Il est important de disposer de la version 1.3, ou plus récente, sinon la manipulation ne fonctionnera pas. Ouvrez donc un terminal et entrez les commandes suivantes :


$ sudo apt-add-repository ppa:ubuntu-wine/ppa
$ sudo aptitude update
$ sudo aptitude install wine1.3


Il ne vous reste plus qu'a décompresser le fichier téléchargé, double-cliquer dessus, et vous laisser guider. Il vous faut entrer votre login et mot de passe de compte Google, et spécifier le chemin d'accès au dossier comportant vos morceaux de musique. Une fois cette manipulation effectuée, le programme va téléverser vos mp3 dans le nuage de Google. Vous y aurez accès n'importe où, grâce au site de Music Bêta by Google.

Etape 3. Mettez à jour l'application Musique de votre smartphone Android.

Utiliser Google Music pour faire du streaming sur votre ordinateur, c'est bien. Mais n'utiliser que cette fonctionnalité fait perdre 50% de l'intérêt du service. Les possesseurs américains de smartphones Android peuvent accéder à leur musique directement via l'application intégrée dans leur terminal, et utiliser une option "lecture hors connection" à la manière d'un compte Spotify Premium. La mise à jour de l'application Musique n'est pas disponible en Europe.

Heureusement, les petits bidouilleurs de chez XDA Developers se sont penchés sur la question. Rassurez-vous, pas besoin de rooter son téléphone, il suffit d'installer la version 3.0 de l'application, ainsi que sa mise-à-jour 3.0.1. Téléchargez ces applications sur votre ordinateur, dézippez-les si nécessaire, branchez votre smartphone via le câble USB et transférez ces fichiers sur sa carte SD. Servez-vous ensuite d'un explorateur de fichier pour installer manuellement ces applications. Il vous faudra au préalable modifier vos paramètres en autorisant l'installation de programme qui ne proviennent pas de l'Android Market.

[EDIT|7 juin 2011] La dernière version de l'application Musique a, aujourd'hui, fait son apparition sur le Market, tout comme Google Books. Cette étape n'est donc nécessaire que si votre terminal n'a pas reçu cette mise à jour over the air.

Ouvrez ensuite l'application Musique, tout en étant en Wifi, et le tour est joué ! Vous avez désormais accès à l'ensemble de vos morceaux en ligne directement sur votre smartphone... Et là on se prend à rêver : le potentiel d'un tel service, combiné à la puissance d'un abonnement Spotify Premium engendrerait une véritable killer app !


mercredi 18 mai 2011

Tapis Volant #26 : À la découverte de Rouen... La Place du Vieux-Marché

Chargée d’histoire et empreinte de modernité, la Place du Vieux-Marché attire chaque année des milliers de visiteurs. Ce lieu qui a vu mourir Jeanne d’Arc est aussi prisé des rouennais pour ses bistrots….

Au 11ème siècle, les marchands itinérants et les cultivateurs de la région rouennaise prennent pour habitude de venir installer leur échoppe en périphérie, hors l’enceinte de la ville. On y construit rapidement une première église, Saint-Sauveur, qui ne sera détruite qu’en 1795, puis une deuxième, Saint-Michel. Parallèlement aux activités mercantiles, les exécutions publiques y sont fréquentes, et ce, jusqu’en 1836. La plus célèbre, celle de Jeanne d’Arc a eu lieu 30 mai 1431. Le bûcher de la Pucelle se trouve à l’endroit de l’actuelle croix. Au fil des siècles, la place devient un haut lieu du Rouen intra-muros. Pierre Corneille, né à deux pas de la place, est baptisé au 17ème siècle dans le chœur de Saint-Sauveur. Au milieu du 18ème siècle, on projette de faire disparaitre le marché au profit d’un immense hôtel de ville et d’une place royale. Les travaux débutent, mais sont rapidement avortés (v. TV n°19). Au 19ème siècle on agrandit la place, qui perd ainsi sa forme triangulaire. On y installe petit à petit des halles. La canonisation de Jeanne d’Arc en 1920 provoque un regain d’intérêt pour la place chez les rouennais, on y édifie une statue à la gloire de la sainte. A la fin de la Guerre en 1944, on entreprend de véritables travaux de réaménagement. On agrandit de nouveau la place, on y remonte d’anciennes maisons du quartier Saint-Vivien et on transfère les halles centrales à la périphérie de Rouen (actuellement le M.I.N.). Dans les années 1970, on décide d’y bâtir une construction audacieuse, comprenant des halles, une église, et un mémorial en l’honneur de la Pucelle. Ce sera l’église Sainte-Jeanne d’Arc, inaugurée en 1979 par Valéry Giscard d’Estaing.


« Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne. » A.Chavée

jeudi 12 mai 2011

Tapis Volant #26 : À la découverte du Havre... Auguste Perret

Père de la reconstruction havraise, l’architecte Perret n’a pas toujours connu la gloire. Récompensé pour son travail cinquante ans après sa mort, l’UNESCO lui a reconnu un savoir-faire inégalé. Qui est Auguste Perret ?

Auguste Perret est né en Belgique, dans la région de Bruxelles, à Ixelles en 1874. Son père était tailleur de pierre, et son grand-père carrier. Très jeune, il s’intéresse aux procédés de construction moderne, au sein de l’entreprise familiale. Suivant les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il décide de devenir architecte. Reprenant l’entreprise de ses parents avec ses deux frères, il devient l’un des premiers entrepreneurs à utiliser le béton armé dans la construction de bâtiments. Il acquiert ses lettres de noblesse dès 1913 en édifiant le Théâtre des Champs-Élysées. Favorable à la construction de buildings, il théorise le plan libre, basé sur la structure porteuse, ou ossature, et le remplissage par cloisonnement. Il va ensuite enchaîner les grandes constructions publiques : la tour Perret à Grenoble, la chapelle de la Colombière à Chalon-sur-Saône, ou encore les bâtiments administratifs de la Marine à Paris. Puis vient la guerre, suivie de la période de la reconstruction. Il faut que cela soit rapide, économique et solide. Le béton armé est la solution, il faut donc faire appel au maître du genre. Ainsi, Perret va superviser et concevoir le nouveau centre-ville du Havre, devant accueillir près de 10 000 logements. Il édifie l’Hôtel de Ville, la Porte Océane, les habitats ISAI ou encore l’Église Saint-Joseph. Il ne verra pas son œuvre terminée puisqu’il meurt en 1954. Par la suite décrié dans les années 60 et 90, son style alliant classicisme et béton armé sera enfin acclamé par les pairs de l’architecte dans les années 2000.


« Un intellectuel est un type qui est rassuré quand il n’est pas compris ». P. Perret.

mardi 10 mai 2011

Tapis Volant #26 : Patrick Beja

C’est par un soir de beuverie en 2006, à Baie-du-Butin dans le monde d’Azeroth, que j’entendis pour la première une voix qui n’allait plus me lâcher. Cet homme, Patrick Beja, est aujourd’hui connu pour être le pape du podcast audio francophone…

Azeroth.fr

Patrick fit son entrée dans le monde du podcast avec la première émission francophone dédiée à World of Warcraft. Accompagné par son compère Dany, tous deux rejoints par Nath, Patrick acquiert un certain professionnalisme au fil des épisodes. Azeroth.fr commence avec peu de matériel. Les filtres antipop sont, par exemple, fabriqués à la main avec des bas de nylon et du fil de fer. Mais l’ambiance est au rendez-vous, et chaque épisode fait l’objet d’un montage méticuleux. Après 37 épisodes, Patrick rejoindra l’éditeur du jeu Blizzard et décidera dans un souci d’impartialité de quitter le podcast. Dany et Nath feront de même, laissant la place à une nouvelle équipe qui malheureusement ne trouva jamais son équilibre.

Le Rendez-Vous Tech

En janvier 2009, Patrick lance un autre podcast, accompagné cette fois par Jeff Clavier et Yann Alet. Le Rendez-Vous Tech part d’une idée simple : fournir au grand public francophone un podcast technophile intéressant et distrayant. En quelques numéros, l’émission s’est imposée comme la valeur sûre de l’information technologique. De grands noms de la sphère technophile s’y bousculent, comme Cédric Ingrand, Loïc Lemeur ou encore Tristan Nitot. Tous les quinze jours, LRDV trust les plus hautes places du classement iTunes. Dans la foulée, Patrick rejoins le groupe NoWatch et y créé la branche audio.

Pour le reste…

Patrick produit aussi Appload, destiné toutes les semaines aux applications mobiles, coanimé par Jérôme Keinborg, Cédric Bonnet et Korben. Anglophile, il produit également quelques podcasts dans la langue de Shakespeare : The Movielicious, dédié à l’actualité cinéma, et The Phileas Club, qui traite de l’actualité géopolitique mondiale. www.patrickbeja.com et www.nowatch.net


« Pas une personne ne chante comme une autre. On peut comparer la voix aux empreintes digitales. » Björk.

samedi 7 mai 2011

Tapis Volant #26 : Linterweb

Petite société d’informatique basée au Val-de-Reuil, Linterweb a su devenir incontournable dans le monde du Libre francophone, prouvant qu’un modèle économique fondé sur des services open source est viable.

Wikiwix

Fondée en 2002 par Pascal Martin, la PME euroise développe une idée novatrice, créer un moteur de recherche axé sur la sémantique. Le procédé est le suivant, vous faites une requête auprès du moteur, celui-ci vous donne le résultat en fonction du contexte de votre requête. En 2006, Linterweb devient une SARL. Toujours sur l’idée d’un moteur de recherche sémantique, la société développe un nouvel outil pour la Wikipedia, le moteur Wikiwix. Multilingue, il s’étend exclusivement sur les projets Wikimedia (Wikipedia, Wiktionnary, Wikiquotes…) et permet de faire une recherche ciblée. Le 20 octobre 2008, son système de cache devient accessible sur la Wikipedia francophone. Ainsi, lorsqu’un article contient un lien qui pointe vers un site extérieur qui au fil du temps devient inaccessible ou n’existe plus, une copie est toujours disponible sur Wikiwix, en archive. http://www.wikiwix.org

Okawix

Parallèlement à l’activité recherche, Linterweb propose en 2007, en partenariat avec la Wikimedia Foundation, un DVD compilant plus de 2000 articles anglophones de la Wikipedia. Une autre idée va alors faire son chemin : rendre disponible en mode hors-ligne l’intégralité des articles de l’encyclopédie en ligne. Okawix était né. Il s’agit d’un logiciel proposant une interface agréable et multiplateforme que l’on couple avec une base de documentation, permettant d’offrir à ceux qui ne disposent pas d’une connexion internet à haut débit de consulter aisément une archive contenu sur un support physique ou numérique. Devenu open source, le logiciel est désormais porté sur les smartphone Android. Vous pouvez désormais emporter la Wikipedia dans votre poche ! http://www.okawix.com


« La recherche comporte et comportera toujours une part importante d'activité créatrice. » P. Joliot.

vendredi 6 mai 2011

Le compte Twitter de Mai

@MickaelMauger Connu de tous sous le doux pseudonyme de Maïky, le président de l’association Fac-Here a aussi son compte Twitter. Bon, il n’est pas très actif, mais il ne tient qu’à vous de le suivre en masse et de le harceler de citations !

mercredi 20 avril 2011

Tapis Volant #25 : À la découverte de Rouen... Les 24 heures motonautiques

Si Rouen est internationalement reconnue pour son Armada, une tout autre flottille participe chaque année à l'invasion humaine des bords de l'Ile Lacroix. Véritables Formules 1 de la Seine, de rapides vedettes s'affrontent dans cette compétition d'endurance.

Les 24 heures motonautiques, c'est avant tout une manifestation gratuite, conviviale, et d'ampleur internationale, qui accueille près de 400 000 visiteurs par ans. Initiée et organisée depuis 1964 par le Rouen Yacht Club, la course a lieu chaque année aux alentours du premier mai. Le principe est simple : de petits bateaux à moteur très rapide tournent sans discontinuer pendant une journée complète, soit 24 heures, autour de l'Ile Lacroix. Les vedettes sont classées en 3 catégories, et le vainqueur de chacune des classes est désigné en fonction du nombre de kilomètres parcourus par chaque équipage. Un équipage est composé de 3 pilotes, se relayant sans arrêt. L'équipage qui détient le record de kilomètres parcouru est Larue/Kabatski/Castelli qui en a effectué 3182 lors de l'édition 1993. Cette course est aussi l'occasion pour les constructeurs d'innover, Honda y a élaboré son moteur quatre-temps. Depuis 2009, de nombreux changements d'organisation ont été effectués pour des raisons écologiques, des normes drastiques en terme de bruit et d'usage du carburant ont été imposées aux écuries. Face au feu des critiques des élus écologistes voulant en terminer avec cet événement, le RYC s'est adapté. Malheureusement, l'édition de l'an passé fut dramatique. Un gendarme maritime qui escortait une péniche est mort, percuté par une vedette. Est-ce le glas pour la compétition ? Non. Cette année, la course aura bien lieu. Cependant, sous la pression des élus locaux, celle-ci est tronquée. Fini la session de nuit, la compétition aura lieu le 30 avril de 14 h à 20 h, et le 1er mai, de 10 h à 16 h. Les 24 heures ne font désormais plus 24 heures.


« C'est la différence d'opinion qui fait les courses de chevaux. » M.Twain.

vendredi 15 avril 2011

Tapis Volant #25 : À la découverte du Havre... Le Quartier Saint-François

Sans doute l'un des plus anciens et des plus pittoresques du Havre, le quartier Saint-François a su, malgré les bombardements et la reconstruction, rester attractif, et promet de belles promenades en perspective.

Lorsque François Ier revint au Havre-de-Grâce en 1530, il s'étonna de la conception de sa ville. En effet, sa construction semblait archaïque, les rues se serraient, les maisons se rapprochaient et aucune d'elles n'était édifiée en pierre. Le Havre avait tout d'une ville moyenâgeuse, anachronique à l'avènement de la Renaissance. Soucieux des risques d'incendie pesant sur sa ville, le Roi commanda à Jérôme Bellarmato, un architecte italien, la construction d'un nouveau quartier. Ce fût Saint-François. Dévasté pendant la guerre, c'est désormais le seul quartier du Havre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO non reconstruit par Perret. Surnommé depuis l'avant-guerre le quartier breton, en raison de la provenance des deux tiers de sa population à l'époque des lignes maritimes nationales, Saint-François est aujourd'hui réputé pour ses nombreux restaurants et bistrots qui font de lui un des endroits les plus animés du Havre la nuit. En journée, le marché aux poissons, sous les halles, donne le tempo aux navires de pêches qui débarquent dans le Bassin du Roi voisin, accompagnés dans leur sillage par une nuée de gourmands goélands. Au coin d'une rue, on peut s'offrir une nouvelle tête chez un coiffeur original, jouant des ciseaux dans un cadre rappelant les heures de gloire passées de la Marine Nationale au Havre. C'est non loin de l'immeuble bleu servant de siège social à l'administration du port que l'on peut trouver la maison de l'armateur, véritable joyau d'architecture datant de 1802, ou encore la maison Du Bocage de Bléville. Culture, gastronomie et art de vivre sont au rendez-vous, à Saint-François.


« La nuit, l'ennui nuit. » C.Frisoni.

vendredi 8 avril 2011

Tapis Volant #25 : SCUDS.tv

Vous aimez les soirées bien arrosées entre potes, ces nuits à discuter le bout de gras autour de débats sans fin ? Alors vous allez adorer passer 1 h 30 en compagnie des SCUDS ! Sortez vos bouteilles et vos clopes et embarquez-vous pour un podcast vidéo déconseillé au moins de 12 ans.

Geeks à têtes chercheuses

Qui sont les SCUDS ? Ce sont trois potes, Jérôme Keinborg, alias TheOldCuban, Philippe Guedj, surnommé John Plissken, et Arnaud Bouron, connu sous le pseudonyme de Damouk. Ces quadragénaires font partie de l'aventure NoWatch, et en sont même, avec les animateurs de Geek Inc, les instigateurs. Les thèmes qu'ils abordent sont résolument geek. Mais pas dans le sens employé régulièrement, on est ici plus dans la culture geek que dans l'univers techno-geek. On ne parlera donc pas de la dernière carte mère Asus, mais plutôt des sorties cinéma, ou de séries TV.

Gaulomètres et gros débats

Depuis le début de la saison, les épisodes se divisent en trois parties distinctes, suivant un concept original. La première partie est « le Gaulomètre ». Le principe est simple, chacun des trois animateurs présentent une news (cinéma, BD, actualités...), donne son avis, ainsi qu'une note en fonction de l'attente suscitée (via un étrange appareil, le Gaulophone), les deux autres réagissent et notent également. La partie suivante est le « Gros débat », on aborde un sujet un peu fouillé sur lequel, forcément, les trois compères ne sont pas d'accord et en discutent longuement. « Stallone, icône geek ? »

Égotrips RDS

La troisième partie est particulière. Ce sont les « Égotrips », chaque animateur dispose d'une minute maximum pour présenter quelque chose qui l'a marqué durant le mois. L'émission se termine par un levé de pantalon, et la musique choisie à tour de rôle par un scudeur. Ce podcast à l'humour potache est précédé tous les mois des Retours de Scuds (ou RDS), dans lequel les acolytes répondent aux commentaires du public sur l'émission précédente.


« Je gagne ma vie avec mon intelligence ». S.Stallone.

jeudi 7 avril 2011

Tapis volant #25 : Don't make me steal

Si l'on écoute les producteurs des gros studios hollywoodiens, le piratage tue lentement mais sûrement l'industrie du cinéma. En France, nous avons compris cet appel. Nous avons créé Hadopi. Hum. Le prix des films n'est pas le facteur principal du piratage, la qualité de service est en cause.

Le débat

Chaque année, le futur des nouvelles technologies est abordé dans une succession de conférences lors de l’événement Lift11. Le piratage des œuvres cinématographiques sur Internet, vaste sujet, a été abordé lors de la dernière édition. La question récurrente est de savoir pour quelles raisons les gens piratent les films. Si le prix d'une place de cinéma ou d'un Blu-Ray est souvent montré du doigt, il en ressort également que les services proposés par les offres de téléchargement légal sont loin de faire l’unanimité. Utilisation de DRM, nombre de copies limité, film ne fonctionnant que sur une seule plate-forme de visionnage, manque de liberté quant à l'utilisation d'un fichier acheté... Les griefs sont nombreux, et l'industrie du cinéma semble camper sur ses positions, considérant le consommateur comme une vache à lait, et un ennemi potentiel puisque ce dernier peut « piller » ses droits du jour au lendemain.

Le manifeste

De cette conférence a germé l'idée de créer un Manifeste des Consommateurs de Média Numérique. Il commence ainsi : « Je promets de ne jamais télécharger illégalement un film s'il y avait une alternative légale respectant les critères suivants ». Puis, le document présente une liste de critères, classés en cinq catégories : prix, langages, convenance, choix et dates de disponibilités, et enfin les droits. Le manifeste défini rapidement le prix raisonnable pour un film (pas plus que le prix d'une place de cinéma), demande à ce qu'il soit disponible dans toutes les langues de production, que celles-ci soient disponible gratuitement après achat, qu'on puisse le visionner sur n'importe quel appareil, etc. N'hésitez donc pas à lire et signer ce manifeste. www.dontmakemesteal.com/fr/


« L'utilité de la vertu est si manifeste que les méchants la pratiquent par intérêt. » Vauvenargues.

mercredi 6 avril 2011

Le hashtag Twitter d'Avril

#twittdarouen Vous êtes nombreux à suivre ceux qui font l'actualité rouennaise sur Twitter, mais connaissez vous les twittapéros ? Le Twittdarouen fait partie de ces événements réguliers (IRL). Pour savoir quand sera le prochain, suivez ce hashtag !

dimanche 27 mars 2011

Tapis Volant #24 : À la découverte de Rouen... Les Armadas

Tous les quatre à cinq ans, les quais de Seine se parent de voilures et de petites boutiques sous tentes. Des marins défilent au sein de la capitale normande dans une ambiance festive. Bienvenue à l'Armada !

En 1986, une course transatlantique est organisée entre Rouen et New-York afin de célébrer le centième anniversaire de la traversée de la Statue de la Liberté, et de nombreux grands voiliers y participent. Une idée germe alors dans les têtes du maire Jean Lecanuet et de Patrick Herr : organiser un rassemblement de navires à voiles sur les quais de Seine, ici à Rouen. La date est toute trouvée, ce sera aux alentours du 14 juillet 1989, pour fêter le bicentenaire de la Révolution. Pas moins de 25 navires répondent présent pour ces « Voiles de la Liberté », dix jours de fêtes inédites. La manifestation est un tel succès que l'on décide de renouveler l'expérience régulièrement. Du 3 au 7 juillet 1994, on retrouve sur les quais de Rouen aussi bien des navires à voiles que des vaisseaux de guerre. Au nombre de 37, ces bâtiments viennent fêter le cinquantenaire du Débarquement lors de l'Armada de la Liberté.

Et le public est aussi présent, plus de 6 millions de visiteurs arpentent les quais durant ces quelques jours. En 1999, Rouen fête l'Armada du Siècle, regroupant une trentaine de navires venus de tous horizons. La Poste éditera pour l'occasion une série de timbres en l'honneur de la manifestation rouennaise. Deux autres éditions ont ensuite lieu en 2003 et 2008, avec toujours de nombreux navires, se clôturant par la Parade de la Seine, la descente du fleuve par les navires participants. La prochaine édition aura lieue en 2013. Celle-ci devait se tenir en 2014 pour fêter le 25ème anniversaire de l'Armada, mais les élus locaux ont demandé d'avancer la manifestation prétextant un calendrier électoral trop chargé... L'Armada 2013 sera la première a avoir lieu au mois de juin, en pleine période scolaire.


« Ce sont les voiliers qui ont découvert le monde, et ils charrient dans leur sillage bien des légendes. »O. de Kersauson.

samedi 12 mars 2011

Tapis Volant #24 : À la découverte du Havre... Sainte-Adresse, le Nice havrais

Collée à la plage du Havre, enclavée entre la mer et la ville, Sainte-Adresse est depuis 1905 la cité balnéaire chic de l'agglomération. Son histoire n'est pourtant pas récente.

Durant longtemps, la petite commune de bord de côte fut connue sous le nom étrange de Saint-Denis-Chef-de-Caux. Cité prospère du XIVe siècle, elle possédait une église connue comme lieu de pèlerinage. En effet, l'édifice accueillait en son sein une relique, une tête en or massif dont on suppose qu'elle renfermait le crâne de Saint Denis. Depuis le Moyen Âge, cette petite ville était le lieu de résidence de nombreux pêcheurs, trouvant refuge derrière le cap de la Hève. Un événement extraordinaire survint en 1370. Un gigantesque raz-de-marée fit littéralement s'effondrer une partie de la ville dans la mer. Le cap de la Hève perdit la moitié de sa superficie. Il semblerait, d'après les spécialistes, que cette catastrophe soit due à un tremblement de terre sous marin entre les côtes françaises et britanniques.

En 1415, Henri V d'Angleterre débarque sur les côtes normandes durant la guerre de Cent Ans à Sainte-Adresse. La commune continuera à vivre paisiblement de ses activités de pêches jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1905, un homme d'affaire parisien, Georges Dufayel, y fait sortir de terre une station balnéaire. Construite par l'architecte havrais Ernest Daniel, elle s'articule autour de l'avenue des Régates, sur le front de mer, rappelant la Promenade des Anglais. Le Nice havrais était né. De nombreuses célébrités contribuèrent à la renommée de la ville, dont Claude Monet et Sarah Bernhardt. Entre 1914 et 1918, Sainte-Adresse fut la capitale administrative du Royaume de Belgique, le gouvernement prenant ses quartiers dans l'immeuble Dufayel. La ville fut épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.


« La fenêtre, en province, remplace le théâtre et les promenades. »G.Flaubert.

mercredi 9 mars 2011

Tapis Volant #24 : Paye ta bande-passante !


Un podcast se fait par passion. Cependant, si les poditeurs ne sont pas au rendez-vous, celle-ci peut vite quitter le navire. La diffusion est donc le nerf de la guerre, en voici les clefs.


Épisodes en stock

La diffusion d'un podcast passe par la case stockage. En effet, pour qu'une émission soit écoutée, il faut que celle-ci soit téléchargée, donc hébergée. Et c'est souvent là que le bas blesse. Un podcast de qualité moyenne prend à peu près 25 Mo, et il est rare de trouver des solutions gratuites pour un petit podcast qui débute. Bien sûr, vous pouvez héberger votre podcast sur votre propre serveur, mais ce n'est pas à la portée de tout le monde. Vous pouvez aussi payer un hébergement chez OVH ou autre. Pour ceux qui cherchent une solution de départ gratuite, vous pouvez vous tourner sur une solution type Dropbox, en mettant l'épisode dans votre dossier public, extensible jusqu'à 8 Go avec les parrainages.

Brûleur d'alimentation

Il convient ensuite de créer un canal de diffusion primaire. Celui-ci peut être en liaison avec un blog. En effet, on associe souvent à un épisode le billet qui le décrit, qui reprend le nom des invités et les sujets par exemple. Il est important de séparer les articles relatifs au podcast du reste, afin d'avoir un flux RSS distinct. Pour assurer la vectorisation de votre émission depuis l'espace de stockage jusqu'à la plate-forme de diffusion, il est important se créer un compte Feedburner, qui reprendra le billet du blog et les liens importants.

Ouvrez les robinets

Enfin, il ne vous plus qu'à élargir la diffusion aux lieux de passage des potentiels poditeurs. Sur votre blog, mettez en évidence un lien vers votre Feedburner, les utilisateurs d'agrégateur de contenus tels que Google Reader et Miro apprécieront. Communiquez sur la sortie de votre épisode via Twitter et Facebook. Et surtout, inscrivez votre podcast sur iTunes, la plate-forme incontournable en terme de diffusion. Voir aussi l'excellent tutoriel de Patrick Beja sur le portail NoWatch.net.


« Chaque étincelle est à elle seule tout l'incendie ; elle le porte, l'augmente, le diffuse. »J.Marcel.

dimanche 6 mars 2011

Tapis Volant #24 : Le Géocaching

Votre copine a décidé de vous faire passer le week-end à la campagne. Quel malheur pour le geek que vous êtes... Souriez ! C'est l'occasion de prendre votre GPS et faire du geocaching...

Vous connaissez sûrement le principe de la chasse au trésor. Une personne cache un objet quelque part, rédige une énigme qu'il diffuse auprès de chercheurs. Le premier qui trouve remporte le contenu de la cachette. Certaines sont célèbres, comme la chasse de la « Chouette d'Or » de Max Valentin, lancée en 1993, basée autour de 11 énigmes, et qui a ce jour, n'ont pas encore été toutes résolues. Le geocaching est une variante moderne de la chasse aux trésor. Le cacheur donne les coordonnées GPS du lieu où se trouve la cache, dans le cas le plus simple, ou de l'endroit où débute les énigmes permettant d'aboutir à la découverte d'un trésor. La « geocache » est en pratique une boite en plastique de taille variable dans laquelle on peut trouver de petits objets, qui symbolisent le trésor, et un petit carnet, appelé logbook, sur lequel les trouveurs inscrivent la date de leur découverte ainsi qu'une appréciation.


On trouve également une feuille expliquant les règles du jeu aux promeneurs trouveraient la geocache par hasard. Chaque participant découvrant la cache peut prendre un des trésors se trouvant à l'intérieur, du moment qu'un autre objet est mis à sa place. Depuis 2000, un site communautaire répertorie les coordonnées des différentes caches. Avec l'explosion de la vente de smartphones ces dernières années, de nombreuses applications ont fait leur apparition sur les différentes plate-formes. Sur Android, par exemple, l'appli « c:geo », disponible gratuitement sur le market, permet de vous indiquer les caches les plus proches, les énigmes et photos associées, et vous permet d'annoncer les geocaches trouvées sur les différents réseaux sociaux. Une façon geek de faire du tourisme. www.geocaching.com


« Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. » Saint Matthieu.

jeudi 3 mars 2011

Le compte Twitter de Mars


@hdlabpodcast HD Lab est le nouveau podcast de Cédric et Julien, les animateurs de Geek Inc. Avec leurs conseils avisés, vous serez à même de transformer votre vieille machine en mediacenter de compétition, lecteur Blu Ray inclus !


lundi 28 février 2011

Tapis Volant #23 : À la découverte de Rouen... Le Clos des Galées

Les quais hauts de la rive gauche font partie de la symbolique moderne de la ville de Rouen. La Cité Administrative qui accueille la Tour des Archives et le Conseil Général font face à la Cathédrale, séparé tous deux par la Seine. Mais saviez-vous qu'au Moyen Âge, la cité accueillait à ce même emplacement le plus grand arsenal du royaume ?

En 1295, le roi de France Philippe le Bel décide de se doter d'une flotte capable de protéger les côtes normandes des Anglais. Pour ce faire, il passe un contrat avec les Génois, grands marins de la Méditerranée, qui s'engagent à lui livrer des navires, des matelots, ainsi que des charpentiers, des calfats... Par cet acte, ce n'est pas seulement une force militaire qui est transférée à la couronne, mais aussi des compétences. Ainsi, l'on décide de concentrer tous ces savoirs en un seul lieu, afin de répondre rapidement au besoin d'une Marine royale encore balbutiante. Rouen accueillera un arsenal qui sera l'exacte réplique de celui de Séville, un véritable centre de construction navale. En 1328, il prend le nom de Clos des Galées, et Philippe VI le charge de plusieurs missions : accueillir, entretenir et construire les vaisseaux du Roi, les armer et les gréer, et enfin, entreposer tout le nécessaire à l'avitaillement de ces navires, tant en vivres qu'en arme. C'est donc une véritable cité de la mer qui s'installe face aux fortifications rouennaises. De la conception à l'exploitation, tout y est pensé pour produire des navires performants. Les forêts du Rouvray et de Roumare produisaient le bois, le pays d'Ouche le fer et le chanvre, produit dans la région, permettant de constituer cordages et voiles. Cependant, vers 1340, la bataille de l'Écluse et la cuisante défaite des navires français marquent le début du déclin du Clos. Ponctuellement, on fait commande de nouveaux navires à l'arsenal, mais les coûts d'exploitation étant conséquents. Au début du XIVe siècle, François Ier fonde le Havre-de-Grâce, le Clos des Galées cesse son activité en 1532.


« C'est encore dans la marine qu'il y a le plus de marins. » J.Rouxel.

dimanche 20 février 2011

Tapis Volant #23 : À la découverte du Havre... Le Havre Athletic Club

Comment parler du Havre sans évoquer une de ses grandes figures, les Ciels et Marines du HAC ? Comme en témoignent les nombreux commentaires au sujet « il faut soutenir l'équipe du Havre » sur le forum de Fac-Here, ce monument du sport rayonne loin de la porte océane...

Fondé en 1872, le Havre Football Club, comme on l'appelait à l'époque, est un des plus vieux clubs omnisports de France. À l'origine, il pratique la combination, un sport populaire à la fin du XIXe siècle, une sorte d'hybride entre le football et le rugby, également pratiqué outre-Manche. La légende veut que ce soit des agents britanniques en poste au Havre qui importèrent ce sport en terre Normande. Très vite, en 1891, le club se choisit le Ciel et le Marine pour couleurs, en hommage aux universités de Cambridge et d'Oxford. Dès 1884, le club loue une vaste étendue du côté de Sanvic, un village proche du Havre. La combination disparaissant petit à petit, et, après avoir pris le nom de HAC, le club se scinde en deux sections, rugby et football vers 1894. On parlera plus tard du Havre comme étant le club doyen du football français, il semblerait pourtant que le sport fût pratiqué antérieurement dans d'autres bourgades françaises. Pourtant il ne fait aucun doute que le club soit le premier à avoir une structure si aboutie à la fin du XIXe. En 1897, le HAC participe à la première édition de la Coupe Manier , alignant un grand nombre de joueurs anglais. En 1932, on créé en France le statut de club professionnel, le club intégrera la deuxième division dès la saison suivante. En 1938, le Havre devient champion de D2, mais la Deuxième Guerre mondiale interrompt le championnat, et ce n'est qu'en 1945 que les Ciels et Marines intégreront la D1. Plusieurs descentes et remontées marqueront le club dans les années 50. En 1951, Le HAC enregistre sa meilleure performance en finissant 3e de D1. En 1959, en plus de remporter une nouvelle fois le championnat de D2, le Havre devient le premier club de ce niveau à gagner la Coupe de France. Le HAC comporte désormais 3 autres sections : handball, volley et hockey sur glace.


« L'émulation est l'essence du football. » P. de Coubertin.

samedi 12 février 2011

Tapis Volant #23 : Les crossovers

La fin d'année 2010 a été riche en rebondissements dans le monde du podcast francophone. Les animateurs ont décidé de se faire plaisir dans leurs derniers podcasts annuels, on a donc eu de nombreux crossovers.

Dans le monde des séries, un crossover est un épisode commun à deux séries différentes, les personnages de l'une allant dans l'univers de l'autre pour mener une enquête en équipe, par exemple. Dans le monde du podcast aussi, il y a parfois des crossovers. C'est l'occasion de découvrir sous un angle différent ses émissions favorites. Voici deux exemples.

Le Quadrapéro

L'Apéro du Captain 57 ou le Quadratour 12 est un épisode qui réunis l'équipage du Captain Web et les papys geeks. Les jingles ont été mixés pour l'occasion, tout comme les rubriques respectives de nos sept compères. Ainsi, le Captain et Misteur D ont présenté en duo la rubrique des news high-tech, entre dépêches récentes et actualité des années 80. LordTonPère et Docteur Non nous ont gratifiés d'une rubrique sur la singularité, LTP développant la branche informatique et le Docteur la singularité en physique... Bref, sortez vos oreillers. Kwakos et PostCarbone nous ont concocté un petit Wazzuf de l'Apocalypse, une vraie joute verbale sur les poubelles du net. Enfin Manox nous a présenté nous pas un, mais deux invités, intervenants au cours de la soirée. Au final, l'épisode fait plus de 5 heures. Notez cependant que la version proposée par le Quadratour fait 8 minutes de plus.

Will&Co / OATR

C'est un véritable épisode franco-belge que nous proposent les équipes de Will&Co et d'On A Toujours Raison. À l'image de chaque épisode du podcast strasbourgeois, Will égraine l'année 2010 en 12 infos, tandis que les Belges d'OATR sèment leurs rubriques habituelles. Au programme, le top 5 des films, pourquoi le Nouvel An n'est pas pareil partout dans le monde, une grande rétrospective, et un fight de blagues belges/françaises. Les deux meilleurs podcasts généralistes francophones nous livrent ici un épisode de plus de 2 heures, ou la bonne humeur est de mise.


« Il est bon de traiter l'amitié comme les vins et de se méfier des mélanges. » Colette.

lundi 7 février 2011

Tapis Volant #23 : Le CES 2011

Las Vegas, le paradis du jeu, de la débauche et des mariages rapides. Pour les geeks que nous sommes, c'est aussi le lieu de la grand-messe technologique de chaque début d'année, le Consumer Electronic Show, la conférence des nouveautés à venir. Voilà ce qui a été présenté entre 6 et le 9 janvier dernier.

Microsoft en perspectives

Traditionnellement, le géant de Redmond ouvre le bal du CES. Cette année, les observateurs n'attendaient pas vraiment d'énorme annonce de la part de Steve Ballmer. Ce dernier est resté évasif quant aux ventes de Windows Mobile 7, contrebalancées par l'immense succès de Kinnect. Cependant, le CEO de Microsoft a dévoilé la prochaine version de Windows, numéroté 8, qui prendra en charge les processeurs ARM. La concurrence est donc relancée dans l'univers des OS mobiles et dans le monde du microprocesseur. Les smartphones et tablettes pourront accueillir une vraie version de Windows, optimisée, et ARM vient titiller Intel sur son terrain. D'autant que la firme anglaise envisage un partenariat avec nVidia.

Tablettes et smartphones

Il y a un an, on ne savait pas ce qu'était une tablette. Aujourd'hui, avec l'iPad et le GalaxyTab, elles sont partout. C'est donc la grande tendance de ce CES, tout le monde y va de sa petite tablette. Google a d'ailleurs présenté la version 3 de son Android, système optimisé pour cet usage, qui tournera sur la Xoom de Motorola qui offre un écran 10 pouces. Histoire de concurrencer Apple. Le géant américain a aussi présenté son smartphone Atrix, qui pourra se fixer sur des docks, devenant ainsi netbook, media center. À noter la forte impression faite par le Playbook de RIM (BlackBerry).

Le Polaroid de Lady Gaga

Autre tendance du CES, la télévision intelligente, et en 3D. Vous aller pouvoir retirer vos lunettes, la 3D sans lunette arrive bientôt. Vous allez pouvoir vous passer de PC aussi, les télés seront de plus en plus reliées au net. Mais nous n'en sommes qu'aux balbutiements, faute de standards, ça ne reste que du gadget. Enfin, Lady Gaga nous a présenté sa nouvelle paire de lunettes, des Polaroids, qui permettent d'afficher des images directement sur les verres.


« E-mail : Courrier devenu électronique, mais pas plus intéressant pour autant. » L.Fayard.

jeudi 3 février 2011

Le compte Twitter de Février

@notpatrick Patrick Béja est le pape du podcast audio francophone, on le compare souvent à Léo Laporte. Il a lancé sur Twitter la mode des pseudonymes commençants par « not », et partage sur le réseau de nombreux avis éclairés concernant les nouvelles technos.

http://patrickbeja.com/

samedi 22 janvier 2011

Tapis Volant #22 : À la découverte de Rouen... Saint Maclou

A la croisée de la Rue Damiette, et non loin de l'école des Beaux Arts, se trouve une charmante place, partie intégrante du vieux Rouen, sur laquelle on trouve des antiquaires, des restaurant connus qui servent tard le soir et aussi, et surtout, l'église Saint-Maclou.

A l'approche des beaux jours,il est souvent agréable de se promener dans les rues piétonnes du Vieux Rouen. Pourtant, savez vous que ce qui se trouve au delà de la rue de la République lorsque vous venez de la cathédrale se trouvait jadis hors-les-murs ? Au delà du Mur du Robec, une petite communauté bretonne s'installa et fonda un oratoire au Xème, qui fût nommé en l'honneur d'un des Saints Fondateurs bretons, Saint-Malo. L'étymologie normande a ensuite évoluée pour donner Saint Maclou. La première église qui se trouvait à cet emplacement fût détruite par le grand incendie de 1200. Elle fût reconstruite en 1210, et en 1230, saint Louis décida d'étendre la fortification de la ville de l'autre côté de l'église. Elle fût ainsi intégrée au sein de la ville. En 1432, la nef de Saint Maclou s'écroula, et l'on débuta alors une longue période de travaux perpétuels de 89 années. On entreprit de conserver une partie de l'église ancienne, mais en 1436, il fut décider de repartir de zéro et de construire une nouvelle église, plus grande et plus belle. L'architecture particulière de l'église en fait un monument typique de Rouen. En effet on décida de mélanger l'architecture parisienne et normande, donnant à l'édifice sa forme caractéristique. Le transept ne figure pas pas sur le dessin au sol, mais on retrouve la grandeur des constructions normandes. Au XVIème siècle, le cardinal d'Amboise fit de Saint Maclou, « la fille aînée de l'archevêque de Rouen » la gardienne des Saintes Huiles pour les autres paroisses. L'église fût fortement touchée par les bombardement de 1944, et il fallut près de 35 ans de réfection pour la rendre au culte.


« Afin qu'une lampe continue de brûler, il faut y ajouter de l'huile. » Mère Teresa.

samedi 15 janvier 2011

Tapis Volant #22 : À la découverte du Havre... La Cathédrale Notre-Dame

Rencontre inattendue au cœur de la ville, lorsque l'on vient de l'Hôtel de Ville et que l'on va vers la capitainerie en passant par le Volcan, la Cathédrale du Havre semble avoir survécu à tous les sacrifices du temps, à toutes les blessures commises par les guerres...

Mention est faîte d'une chapelle Notre-Dame de Grâce depuis le XIIème siècle. Cependant, c'est à François Ier, en 1517 que l'on doit les prémices de ce bâtiment, qui aurait vu le jour en 1520. Celle-ci fût d'abord construite en bois et en chaume, mais le sol havrais de l'époque ne se prêtait guère aux construction durable. En effet, la marais n'était pas encore totalement asséché, et la chapelle de subir le phénomène d'acqua alta, celui que l'on retrouve de nos jours dans la célèbre lagune de Venise. Ainsi, en 1536, l'on décida de construire la chapelle en pierre, et en 1540, de lui adjoindre une tour. Premier revers du temps, le bâtiment fût saccagé par les Huguenots en 1563. La première pierre du bâtiment actuel a été posée en 1575. Le Roi accorda une rente de 1500 livres par an pour mener à bien sa construction. La façade principale fût élevée entre 1611 et 1638. La chapelle devint alors église, et reçu un orgue, offert par le cardinal Richelieu. En 1694, l'église est endommagée par le bombardement des flottes anglaises et hollandaises. Puis la Révolution est passée par là, une pierre se détache de la corniche et tue un paroissien. Mais c'est durant la Seconde Guerre Mondiale que l'église eut le plus à souffrir... presque entièrement ravagé par les bombardement de Septembre 1944. Seule sa tour restait debout. On reconstruisit l'édifice à l'identique, et le culte pût reprendre en 1952. En 1974, le pape Paul VI signe le décret pontifical d'érection du diocèse du Havre, faisant du plus vieux bâtiment de la ville la cathédrale du Havre.


« Les blessures se cicatrisent, mais les cicatrices continuent de grandir avec nous. » S.Jerzy Lec.

dimanche 9 janvier 2011

Tapis Volant #22 : Le Quadratour

Le mois dernier, nous vous présentions les comparses de l'Apéro du Captain. Et bien dans ce numéro 22, nous allons faire un tour du côté de chez leurs ainés, les papys geeks du Quadratour. L'occasion pour moi de ressortir ma vieille DeLorean garée à côté de la grange et de mettre le cap vers les années 80.

Podcast pour geek...

Le Quadratour est un podcast présenté par Misteur D, Docteur Non et PostCarbone, trois mordus de vieilles bécanes informatiques tels que l'Apple II, le Spectrum, le ZX-80 ou encore le Commodore 64. Vous l'aurez compris, nos trois compères ne sont plus tous jeunes ! Sur leur site, on peut lire que le podcast est « destiné à fournir de l’information pour les quadragénaires fan de technologie, de gadgets, de culture et qui sentent que la fin du monde est proche… ». Cette petite phrase résume bien le contenu de chaque épisode de l'émission, qui dure, en moyenne, 3h30. Les jingles sont réalisés par Kwakos de l'ADC, on se sent donc en terrain connu.

… de plus de quarante ans.

Tous les quinze jours environs, le trio nous propose ses chroniques habituelles. Parfois (souvent même) des invités viennent rejoindre les animateurs. Ainsi, toute l'équipe du Captain Web est déjà venu à mainte reprises, mais aussi Walter Proof du WWSH, Bernard Mabille des Grosses Têtes et Pierre Hatet, qui fait la voix du Doc dans Retour vers le Futur, l'occasion d'ailleurs d'un splendide épisode spécial sur la trilogie.

Apocalypse Now

Trois grandes rubriques se partagent le podcast. Dans la première, Misteur D nous parlent nous livre des news pour papys geeks, comme les ressorties d'anciens jeux des années 80 sur consoles actuelles, ou encore les unes des anciens Hebdogiciels. Le Docteur Non, nous parle de cinéma et littérature et culture geek dans une verve inégalée. Enfin, sa sainteté PostCarbone nous parle de la fin du monde dans sa rubrique de l'apocalypse, ou dont la façon dont nous allons tous finir, dans un monde pollué et corrompu. Bref, ce podcast intéressera surement le geek d'aujourd'hui soucieux de connaître la vie des geeks d'antan.


« Il faut devenir vieux de bonne heure pour rester vieux longtemps. » Caton l'Ancien.

mercredi 5 janvier 2011

Tapis Volant #22 : Google se lâche

On attendait de nombreuses nouveautés fin 2010 de Google. En effet, le célèbre moteur de recherche, dont les innovations font bouillonner les méandres du web, avait promit beaucoup pour cette fin d'année. Et bien on a pas été déçu !

Saint-Nicolas

Attendue de longue date, les rumeurs enflaient sur le net concernant la sortie de la version 2.3 de l'OS mobile de Google, Android Gingerbread. C'est finalement le jour de la Saint-Nicolas, le 6 décembre, qu'Andy Rubin, le chef de projet Android, est venu nous présenter son nouveau bébé. Et il n'est pas venu les main vide. Dans sa hotte, on a put aussi trouver le nouveau téléphone de Google, le Nexus S, fabriquéavec Samsung, sur la base du Galaxy S, mais comportant de nombreuses nouveautés, comme l'intégration d'une puce NFC et d'une caméra frontale. Contrairement au Nexus One, le premier mobile de Google, on peut dire que la firme de Mountain View a mis le paquet en terme de communication : des vidéos promotionnelles, un compte Twitter très actifs, un jeu concours pour gagner des terminaux... Espérons que le Nexus S ait plus de succès que son prédécesseur !

Cr-48

Un peu plus tard dans le mois, Google nous a présenté une étrange petite boite noire. Il s'agit en fait d'un ordinateur portable doté du fameux Chrome OS, le système d'exploitation basé que la navigateur de Google, et qui fonctionne entièrement en cloud computing. Doté d'une puce 3G, cet appareil, qui n'est qu'un prototype destiné pour le moment qu'à certains happy fews, vous permettra d'utiliser les applications Google en toute situation, du moment que l'on trouve du réseau. Mais de nombreux doutes ont été émis sur la viabilité de ce projet, notamment par le créateur de Gmail, qui estime que Chrome OS fusionnera avec Android d'ici un an.

Et pour la suite ?

Google à aussi présenté l'Ebook Store, un véritable concurrent aux offres de livres électronique, avec une application pour Android et certaines liseuses d'ebook. Cependant, les éditeurs français faisant le forcing, ce produit ne devrait pas arriver chez nous tout de suite. Et Andy Rubin nous a aussi présenté une tablette avec la version 3 d'Android. A suivre...


« L'innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité. »

lundi 3 janvier 2011

Le compte Twitter de Janvier

@Zigazou Frédéric Bisson est le webmaster du site de la municipalité rouennaise, Rouen.fr. Mais c'est aussi un photographe passionné, qui publie régulièrement de très beaux clichés, souvent sous licence libre, et les partage sur Twitter et Flickr.