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mercredi 18 mai 2011

Tapis Volant #26 : À la découverte de Rouen... La Place du Vieux-Marché

Chargée d’histoire et empreinte de modernité, la Place du Vieux-Marché attire chaque année des milliers de visiteurs. Ce lieu qui a vu mourir Jeanne d’Arc est aussi prisé des rouennais pour ses bistrots….

Au 11ème siècle, les marchands itinérants et les cultivateurs de la région rouennaise prennent pour habitude de venir installer leur échoppe en périphérie, hors l’enceinte de la ville. On y construit rapidement une première église, Saint-Sauveur, qui ne sera détruite qu’en 1795, puis une deuxième, Saint-Michel. Parallèlement aux activités mercantiles, les exécutions publiques y sont fréquentes, et ce, jusqu’en 1836. La plus célèbre, celle de Jeanne d’Arc a eu lieu 30 mai 1431. Le bûcher de la Pucelle se trouve à l’endroit de l’actuelle croix. Au fil des siècles, la place devient un haut lieu du Rouen intra-muros. Pierre Corneille, né à deux pas de la place, est baptisé au 17ème siècle dans le chœur de Saint-Sauveur. Au milieu du 18ème siècle, on projette de faire disparaitre le marché au profit d’un immense hôtel de ville et d’une place royale. Les travaux débutent, mais sont rapidement avortés (v. TV n°19). Au 19ème siècle on agrandit la place, qui perd ainsi sa forme triangulaire. On y installe petit à petit des halles. La canonisation de Jeanne d’Arc en 1920 provoque un regain d’intérêt pour la place chez les rouennais, on y édifie une statue à la gloire de la sainte. A la fin de la Guerre en 1944, on entreprend de véritables travaux de réaménagement. On agrandit de nouveau la place, on y remonte d’anciennes maisons du quartier Saint-Vivien et on transfère les halles centrales à la périphérie de Rouen (actuellement le M.I.N.). Dans les années 1970, on décide d’y bâtir une construction audacieuse, comprenant des halles, une église, et un mémorial en l’honneur de la Pucelle. Ce sera l’église Sainte-Jeanne d’Arc, inaugurée en 1979 par Valéry Giscard d’Estaing.


« Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne. » A.Chavée

jeudi 12 mai 2011

Tapis Volant #26 : À la découverte du Havre... Auguste Perret

Père de la reconstruction havraise, l’architecte Perret n’a pas toujours connu la gloire. Récompensé pour son travail cinquante ans après sa mort, l’UNESCO lui a reconnu un savoir-faire inégalé. Qui est Auguste Perret ?

Auguste Perret est né en Belgique, dans la région de Bruxelles, à Ixelles en 1874. Son père était tailleur de pierre, et son grand-père carrier. Très jeune, il s’intéresse aux procédés de construction moderne, au sein de l’entreprise familiale. Suivant les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il décide de devenir architecte. Reprenant l’entreprise de ses parents avec ses deux frères, il devient l’un des premiers entrepreneurs à utiliser le béton armé dans la construction de bâtiments. Il acquiert ses lettres de noblesse dès 1913 en édifiant le Théâtre des Champs-Élysées. Favorable à la construction de buildings, il théorise le plan libre, basé sur la structure porteuse, ou ossature, et le remplissage par cloisonnement. Il va ensuite enchaîner les grandes constructions publiques : la tour Perret à Grenoble, la chapelle de la Colombière à Chalon-sur-Saône, ou encore les bâtiments administratifs de la Marine à Paris. Puis vient la guerre, suivie de la période de la reconstruction. Il faut que cela soit rapide, économique et solide. Le béton armé est la solution, il faut donc faire appel au maître du genre. Ainsi, Perret va superviser et concevoir le nouveau centre-ville du Havre, devant accueillir près de 10 000 logements. Il édifie l’Hôtel de Ville, la Porte Océane, les habitats ISAI ou encore l’Église Saint-Joseph. Il ne verra pas son œuvre terminée puisqu’il meurt en 1954. Par la suite décrié dans les années 60 et 90, son style alliant classicisme et béton armé sera enfin acclamé par les pairs de l’architecte dans les années 2000.


« Un intellectuel est un type qui est rassuré quand il n’est pas compris ». P. Perret.

mardi 10 mai 2011

Tapis Volant #26 : Patrick Beja

C’est par un soir de beuverie en 2006, à Baie-du-Butin dans le monde d’Azeroth, que j’entendis pour la première une voix qui n’allait plus me lâcher. Cet homme, Patrick Beja, est aujourd’hui connu pour être le pape du podcast audio francophone…

Azeroth.fr

Patrick fit son entrée dans le monde du podcast avec la première émission francophone dédiée à World of Warcraft. Accompagné par son compère Dany, tous deux rejoints par Nath, Patrick acquiert un certain professionnalisme au fil des épisodes. Azeroth.fr commence avec peu de matériel. Les filtres antipop sont, par exemple, fabriqués à la main avec des bas de nylon et du fil de fer. Mais l’ambiance est au rendez-vous, et chaque épisode fait l’objet d’un montage méticuleux. Après 37 épisodes, Patrick rejoindra l’éditeur du jeu Blizzard et décidera dans un souci d’impartialité de quitter le podcast. Dany et Nath feront de même, laissant la place à une nouvelle équipe qui malheureusement ne trouva jamais son équilibre.

Le Rendez-Vous Tech

En janvier 2009, Patrick lance un autre podcast, accompagné cette fois par Jeff Clavier et Yann Alet. Le Rendez-Vous Tech part d’une idée simple : fournir au grand public francophone un podcast technophile intéressant et distrayant. En quelques numéros, l’émission s’est imposée comme la valeur sûre de l’information technologique. De grands noms de la sphère technophile s’y bousculent, comme Cédric Ingrand, Loïc Lemeur ou encore Tristan Nitot. Tous les quinze jours, LRDV trust les plus hautes places du classement iTunes. Dans la foulée, Patrick rejoins le groupe NoWatch et y créé la branche audio.

Pour le reste…

Patrick produit aussi Appload, destiné toutes les semaines aux applications mobiles, coanimé par Jérôme Keinborg, Cédric Bonnet et Korben. Anglophile, il produit également quelques podcasts dans la langue de Shakespeare : The Movielicious, dédié à l’actualité cinéma, et The Phileas Club, qui traite de l’actualité géopolitique mondiale. www.patrickbeja.com et www.nowatch.net


« Pas une personne ne chante comme une autre. On peut comparer la voix aux empreintes digitales. » Björk.

samedi 7 mai 2011

Tapis Volant #26 : Linterweb

Petite société d’informatique basée au Val-de-Reuil, Linterweb a su devenir incontournable dans le monde du Libre francophone, prouvant qu’un modèle économique fondé sur des services open source est viable.

Wikiwix

Fondée en 2002 par Pascal Martin, la PME euroise développe une idée novatrice, créer un moteur de recherche axé sur la sémantique. Le procédé est le suivant, vous faites une requête auprès du moteur, celui-ci vous donne le résultat en fonction du contexte de votre requête. En 2006, Linterweb devient une SARL. Toujours sur l’idée d’un moteur de recherche sémantique, la société développe un nouvel outil pour la Wikipedia, le moteur Wikiwix. Multilingue, il s’étend exclusivement sur les projets Wikimedia (Wikipedia, Wiktionnary, Wikiquotes…) et permet de faire une recherche ciblée. Le 20 octobre 2008, son système de cache devient accessible sur la Wikipedia francophone. Ainsi, lorsqu’un article contient un lien qui pointe vers un site extérieur qui au fil du temps devient inaccessible ou n’existe plus, une copie est toujours disponible sur Wikiwix, en archive. http://www.wikiwix.org

Okawix

Parallèlement à l’activité recherche, Linterweb propose en 2007, en partenariat avec la Wikimedia Foundation, un DVD compilant plus de 2000 articles anglophones de la Wikipedia. Une autre idée va alors faire son chemin : rendre disponible en mode hors-ligne l’intégralité des articles de l’encyclopédie en ligne. Okawix était né. Il s’agit d’un logiciel proposant une interface agréable et multiplateforme que l’on couple avec une base de documentation, permettant d’offrir à ceux qui ne disposent pas d’une connexion internet à haut débit de consulter aisément une archive contenu sur un support physique ou numérique. Devenu open source, le logiciel est désormais porté sur les smartphone Android. Vous pouvez désormais emporter la Wikipedia dans votre poche ! http://www.okawix.com


« La recherche comporte et comportera toujours une part importante d'activité créatrice. » P. Joliot.

vendredi 6 mai 2011

Le compte Twitter de Mai

@MickaelMauger Connu de tous sous le doux pseudonyme de Maïky, le président de l’association Fac-Here a aussi son compte Twitter. Bon, il n’est pas très actif, mais il ne tient qu’à vous de le suivre en masse et de le harceler de citations !