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dimanche 4 avril 2010

Tapis Volant #16 : A la découverte de Rouen... Le Musée des Beaux-Arts

Niché au nord de l' hypercentre, connu pour ses peintures de toutes époques, et aussi pour les œuvres impressionnistes qu' il y abrite, cette écrin de l' Histoire a aussi sa petite histoire...

Depuis l' été 2009, les façades du Musée des Beaux-Arts donnant sur le square Verdrel se prêtent à des jeux de lumières dignent de Claude Monnet, offrant ainsi une rétrospective de l' Art en Normandie. C'est le décret Chaptal de 1801 qui a créé le Musée des Beaux-Arts de Rouen. Sa première collection fût pourtant constituée dès 1790. dans une église jésuite ouverte au public en 1799. En 1809, le musée est transféré dans le nouvel Hôtel de Ville, il compte alors 244 peintures. Tout au long du XIXème, la collection ne cesse de s' enrichir. En 1878, on entend dire que « c'est le musée le plus complet de France après celui de Paris ». Le maire a d' ailleurs demandé en 1873 à l' architecte Sauvageot un nouvel édifice pour accueillir ce musée désormais à l' étroit. L' actuel Musée des Beaux-Arts ouvre donc ses portes au public en 1880. Le musée a subit une rénovation en 1994, afin de mieux mettre en valeur les oeuvres de David, Rubens et autres Caravage...

« Le vrai but de l'art n'est pas de créer de beaux objets : c'est une méthode de réflexion, un moyen d'appréhender l'univers et d'y trouver sa place ». Paul Aster

Tapis Volant #16 : Spotify

Connaissez vous Deezer, ce site qui vous permet d' écouter légalement et gratuitement en ligne la musique de votre choix ? Oubliez-le, les suédois ont fait mieux ! Spotify, c'est son nom, dispose de plusieurs atout techniques et pratiques qui peuvent vous changer la vie, ou, du moins, la façon dont vous écoutez de la musique.

De Spotify Basic...

A la différence de Deezer, Spotify ne lit pas les musiques dans votre navigateur, mais utilise un logiciel indépendant, pas trop lourd en terme de mémoire, et surtout assez clair dans son utilisation. Pourquoi avoir fait un client standalone ? La première raison est que ce logiciel propriétaire utilise le format libre et performant qu' est le Ogg Vorbis, à la place du MP3, offrant ainsi une qualité d' écoute supérieure à la moyenne. Financé en partie par la publicité, Spotify, dans son utilisation basique, diffuse une publicité entre deux chansons toutes les vingt minutes environ. La grande richesse de Spotify est dans son catalogue de titre, plus de 6 millions à l' heure actuelle. On regrettera néanmoins de ne pas y trouver les originaux des Beatles. Cependant, le logiciel dispose d'une fonctionnalité Radio intéressante, qui vous permet d'écouter de façon aléatoire des titres suivant les genres et les époques choisis.

... a Spotify Premium

Spotify propose également une version payante de son service. Celle-ci est plutôt intéressante : outre vous débarrasser de la pub incongrue entre deux pistes, la qualité sonore est nettement améliorée (320 kbit/s). De plus un mode offline sera ajouté à votre lecteur, qui vous permettra d'écouter vos playlist même si vous êtes privé de connexion Internet. Mais l' atout majeur de Spotify Premium réside dans son utilisation sur des appareils mobile : en effet, il existe des versions pour iPhone/iPod, Android et Symbian. Ainsi, vous pouvez relier votre mobile en wifi à votre compte Spotify, y télécharger vos playlist pour une écoute en mode offline. En bref, vous faites de votre téléphone un véritable baladeur, avec toutes vos musiques, légalement, sans acheter d' album, pour 9,99€ par mois. De quoi relancer le débat sur le modèle des majors et la licence globale.


« L' amour de la musique mène toujours à la musique de l' amour... » Jacques Prévert.

Tapis Volant #16 : War§ow

Le monde du gaming libre fourmille de jeux de tir à la première personne, de FPS en bon français. Je vous ai déjà présenté Urban Terror il y' a quelques mois. Aujourd'hui, c'est un FPS d' un autre genre que nous allons aborder. Oui, il y' a différents genres de FPS. Bienvenue dans l' univers futuriste de War§ow.

Un jeu pour PGM

Joueurs casuals, passez votre chemin, vous entrez dans l'univers des hardcore gamers. War§ow (pronocez « Ouarsôw ») est, selon le site de l' équipe de développement un jeu « créé par les joueurs, pour les joueurs ». Côté histoire, ce n' est pas Call of Duty, c'est le néant, il faut juste mettre ses adversaires hors-jeu. Ce qui compte dans ce FPS, c'est le skill du joueur. Kézako ? Warsow est un jeu où; pour gagner, les qualités intrinsèques du gamer sont mises en avant. Certes, il y a différentes armes, mais celles-ci correspondent plus à différents styles de jeux. Les réflexes, la maitrise du clavier et de la souris, des mouvements et des mécanismes du jeu sont extrêmement importants. Il vous faudra plusieurs heure avant de comprendre et mettre en pratique les fondamentaux du jeu. Côté graphisme, le jeu est assez attrayant : les personnages sont réalisés en cell-shading, dans un univers en 3D. Les décors sont épurés, de sorte que l' on est pas dérangé lors de combats intense.


Futuresport

Tout le jeu est basé sur le gameplay. Il faut d' abord savoir maitriser sa vitesse. Ainsi, pour aller plus vite, vous devez sauter en permanence, utiliser vos armes contre les murs pour que l' onde de choc générée vous propulse à travers la map. Plusieurs modes de jeu sont disponibles, comme les traditionnels Death Match, Capture the Flag et autres, mais d' autres mode, comme le mode Race, par exemple, qui consiste à faire la course avec d' autres joueurs dans une map. D'autres serveurs vous permettront de vous spécialiser suivant votre style de jeu.

« Je suis un geek et ma grande passion c'est de roxxxer du powney ». Pwn.

Tapis Volant #16 : Ubuntu, le prédateur lucide

Le mois d' avril est toujours synonyme de release chez Canonical. En effet tous les 6 mois, la firme sud-africaine nous prépare une nouvelle mouture de sa distribution libre basée sur Debian/Linux, la désormais mondialement connue Ubuntu. Estampillée 10.04 Lucid Lynx, cette nouvelle version s' annonce comme une véritable révolution. Voici son lot de nouveautés...

Un nouveau look, enfin !

Les fans de l' OS l' attendaient avec impatience, Mark Shuttleworth a présenté en avant-première sur son blog personnel à quoi ressemblerait le nouvel habillage de la distribution. On peut dire qu' Ubuntu retrouve ici une nouvelle jeunesse. Exit les dominantes beigeasses-marrons, place à des colorations violines et tamisées. Deux thèmes seront par défaut disponibles dans le bureau Gnome : Ambiance et Radiance, qui représentent la légèreté et la clarté. Certains se gargariserons peut être d'une vague ressemblance avec Mac OS. Cependant, à l' utilisation, on se rend compte qu' Ubuntu a sa propre personnalité graphique.


Lâchez le fauve !

Durant toute la phase de développement, le but de Canonical était de doter cette version Long Term Support (LTS) d' un démarrage ultra-rapide. Pari tenu : Ubuntu 10.04 affiche son bureau en10 secondes sur un Dell Mini. La simplification est encore le maitre mot ici, certains programme jugés trop complexes disparaissent au profit de plus simples, comme The GIMP remplacé par F-Spot. Ubuntu intègrera mieux les réseau sociaux. Ainsi, accédez à vos comptes Facebook et Twitter via Gwibber. Faites aussi facilement des vidéos amateurs avec PiTiVi. Achetez légalement de la musique via le Ubuntu One Music Store, combiné au lecteur multimédia RythmBox. Avec le nouveau bureau Gnome 2.30, Ubuntu n' a jamais semblé aussi facilement accessible.


« Dans chaque instrument se rejoignent l’idéal de beauté et l’esprit d’invention de l’époque ». Björk.