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lundi 10 mai 2010

Tapis Volant #17 : La Chapelle du Lycée Corneille

A deux pas de l'Hôtel de Ville, dans la même rue que le Styx, point de rendez-vous favori des rédacteur du Tapis Volant, se trouve une magnifique façade à peine voilée par des échafaudages. La chapelle Corneille sera bientôt le futur Auditorium de la Région Haute-Normandie.

A l'instigation du cardinal Charles Ier de Bourbon, les frères de la Compagnie de Jésus investissent l'hôtel de Maulévrier pour y ouvrir le Collège Jésuite de Rouen en 1593. Cet établissement deviendra le Lycée Corneille, du nom d'un de ses plus illustres élèves, en 1872. La première pierre de la chapelle, construite au sud du collège, fût posée le 10 avril 1615 par Marie de Médicis. La construction de la nef, du transept et deux travées fut élevée en partie avec des pierres provenant de la déconstruction du Château Gaillard aux Andelys. La première messe y a été célébrée par l'archevêque François de Harlay en 1631, mais ce n'est qu' en 1704 qu'elle fut consacrée. La façade a été terminée au milieu du XVIIIe siècle. En 1908, La chapelle est classée à l'inventaire des Monuments Historiques. Désormais, elle n'est plus consacrée. Elle a servi pour de nombreux festivals régionaux. Fermée depuis une dizaine d'année, la Région y installe le futur Auditorium. Cependant, les travaux qui devaient être terminés en 2008 ont pris du retard. Les services concernés ont indiqué que le projet « est toujours à l’étude » tout en restant évasifs quant à son ouverture...

« Au fond quand on y pense, un type qui doit être vachement frustré, c'est le type qui a réalisé le plancher de la chapelle Sixtine... ». Geluck.

Tapis Volant #17 : Tuer le temps...

Ce n'est pas un jeu que nous vous proposons ce mois-ci, mais deux ! Deux jeux, simples, rapides, efficaces, mais terriblement addictifs. Stimulez vos réflexes et faites travailler vos neurones pendant la pause déjeuner ou entre deux cours avec Frozen Bubble et Fish Fillets !

Frozen Bubble

Bien connu des salles d'arcade, le principe en est simple : il s’agit d’aligner à l’aide d’un canon à bulles, des "bulles" de la même couleur afin de créer des lignes qui pourront ainsi disparaître. Jusque là rien de transcendant. Cependant, les niveaux s'enchaînent vite, la difficulté augmente progressivement, les stratégies de démolition sont de plus en plus complexes à élaborer... Et pour couronner le tout, depuis la version 2, plusieurs modes de jeu sont disponibles, dont un mode entraînement, vous pouvez désormais choisir la map de départ (plus besoin de se retaper le jeu depuis le début). En effet, le mode multijoueur en ligne (jusqu'à cinq joueurs) avec réactions en chaîne pour aller plus loin dans l'addiction ! http://www.frozen-bubble.org/

Fish Fillets

Attention, voici un jeu de puzzle/réflexion proche de la perfection ! Le principe, un peu tordu est bien scénarisé : vous manipulez deux poissons, un gros et un petit. Ce sont un couple d'agents secrets qui doivent sauver le monde sous-marin. Et en plus, ils parlent ! En tchèque certes, mais c'est sous-titré en anglais. Nos deux protagonistes essaient de se sortir des pièces en poussant des objets divers et variés, comme des clous, des valises, des colonnes de marbre... Bref, à chaque niveau son lot d'objets loufoques. Vous devrez les pousser, les déplacer alternativement, et souvent prévoir plusieurs coups à l'avance. Mais ça vous l'apprendrez bien assez vite... http://fillets.sourceforge.net/

« Je suis un geek, je porte des tongs et j'habite à l'hôtel de Bourgtheroulde ». Brb.

Tapis Volant #17 : L' iPad, utile or not ?

Plus gros buzz technologique depuis le début de l' année, l' iPad est sorti le mois dernier aux États-Unis. Si tout se passe bien, il devrait débarquer à l' international à la fin du mois de mai. Avec ses 300 000 exemplaires vendus en 24 heures, la tablette graphique d' Apple est en passe de révolutionner l' informatique telle que nous la connaissons, en chamboulant le marché des UMPC. Mais qu' a vraiment dans le ventre le futur remplaçant des netbooks ?

Waaah ! C'est tactile !

Ce n'est plus une nouveauté pour les appareils mobile, mais l' iPad est doté d' un écran tactile capacitif. Celui-ci a un temps de réponse extrêmement court, ce qui rend l' expérience vraiment intuitive, on parle de l' effet Minority Report. La bête pèse 700 grammes environs, ce qui est assez peu. Pourtant au bout de dix minutes, tenue par une main, le poids de la tablette graphique se fait sentir, et devient gênant, il faut donc la poser pour découvrir son potentiel. L' iPad est doté du même système d' exploitation que le mobile d' Apple, l' iPhone OS. D'ailleurs, il bénéficiera de la version 4 de l' interface (et donc du multitâche !) dès cet automne après une mise à jour. On est donc face à un iPhone géant. Les fameuses applications du mobile sont d' ailleurs compatibles avec l' iPad, elles peuvent être agrandi pour remplir son écran, mais sont alors pixellisées (et ça peut être très moche !).

Bah ? A quoi ça sert ?

Pour l' instant, seule la version Wifi est disponible, cependant, la version 3G sort dans les jours qui viennent, ce qui devrait augmenter son champ d' utilité proportionnellement à sa mobilité. L' iPad a d' ailleurs été étudié pour rentrer dans un sac à mains, ce qui devrait plaire aux étudiantes en fac de Droit qui ne lâchent pas leur netbook. Car oui, vous pouvez prendre vos cours sur un iPad mais il faut s' adapter au clavier virtuel. L' engin dispose d' une autonomie monstre de près de 10 heures. L' iPad a aussi ses propres applications, disponibles à partir de 7$50. iBooks vous permet de lire un bouquin directement sur l' écran. Bref, l' iPad ne fait pas encore le café, mais presque...

« Je ne connais rien de plus érotique qu'une tablette au fort pourcentage de cacao ». Sulitzer.

Tapis Volant #17 : La bataille des OS embarqués

Souvenez-vous, en décembre dernier, je vous contais les manœuvres exercées sur le marché grandissant des netbooks par Microsoft et Google pour faire gagner des parts à leurs OS respectifs. Mais c'était sans compter sur Apple qui annonçait son iPad le mois suivant, annonçant le règne proche des systèmes d'exploitation embarqués dans nos vies quotidiennes. La frontière est désormais mince entre les smartphones et les UMPC. Focus sur les trois protagonistes.

L'iPhoneOS d'Apple
Au départ considéré comme un simple gadget téléphonique, l'iPhone a considérablement fait évoluer le marché des mobiles, rendant les smartphones accessibles au grand public. Ce n'est pas aux geeks que s'adresse Apple, la firme à la pomme joue sur l'émotion. C'est simple, c'est beau, c'est tactile et c'est intuitif. Pourtant quelques défauts entachaient le fonctionnement de l' OS d' Apple, notamment le multi-tâches qui manquait cruellement à son joujou. Et bien Steve Jobs a annoncé début avril, avec le déploiement de l'iPhoneOS4, l'arrivée de cette fonctionnalité qui équipera à partir de cet été vos iPodTouch3, les iPhone3GS, les iPad cet automne et les futurs iPhoneHD.

L'Android de Google

Concurrent le plus direct de l'iPhoneOS, l'Android de Google commence fortement à percer sur le marché des smartphones. Avec ses 38 000 applications disponibles, il équipe 60 000 nouveaux terminaux chaque jour. La grande force d'Android est d'être open source, basé sur le noyau Linux. Les fabricants de mobiles peuvent ainsi l'installer et le modifier à moindre frais, ce qui assure à ce performant OS une forte pénétration sur le marché. Des marques comme HTC en ont fait le fer de lance de leur développement, ce qui a permis à Google de lancer son propre terminal, le Nexus One.

Windows Phone 7 de Microsoft

Prévu pour cet été, le nouvel OS embarqué de la firme de Redmond s'annonce comme une véritable révolution. Microsoft joue la carte de l'interopérabilité de ses services, en proposant dans ce nouveau système d'exploitation des applications vers le XboxLive, Zune pour la musique ou encore Live Messenger. Graphiquement très beau, avec des effets slideshow, cet OS devrait séduire un large public d'ados.

« J'ai toujours rêvé d'un ordinateur qui soit aussi facile à utiliser qu'un téléphone. Mon rêve s'est réalisé : je ne sais plus comment utiliser mon téléphone ». Bjarne Stroustrup.