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dimanche 27 janvier 2013

La Crêperie Soizic, ses galettes sont magiques

Il y a un an environ, j'écrivais en ces colonnes le commencement de ma quête de racines culinaires : la recherche d'une bonne crêperie au Havre. Mon premier essai fût plutôt concluant. En effet, la Bigouden propose sans chichi de bonnes galettes à déguster seul ou entre amis. Je me suis essayé depuis à plusieurs autres échoppes, avec plus ou moins de réussite. Mais aucune autre crêperie ne m'a réellement convaincu.

Jusqu'au jour où je franchis le seuil de la Crêperie Soizic. Accueilli par Françoise, la tenancière du lieu, je m'assis à une petite table, au coin de la pièce principale. La patronne a toujours une petite anecdote à raconter, et rappelle ô combien cet endroit est chaleureux et accueillant. Décoré avec goût, même. Après avoir jeté mon prime dévolu sur un pichet et une bolée de cidre brut, je me mis en quête de mon hors d’œuvre au sarrasin le long d'une carte bien fournie.

Une copieuse galette tartiflette, idéale en cette période hivernale
La carte. Parlons-en. La deuxième page de couverture nous apprend que chaque galette et chaque crêpe servie dans ce restaurant est élaborée à base d'une farine artisanale, produite dans un moulin traditionnel de la Cornouaille finistérienne. Un bon point. Les matières premières utilisées dans les plats de la maison sont donc de qualité. Les galettes sont réparties entre différentes rubriques, suivant leur ingrédient principal : fromage, viande, produits de la mer... Et il y a les traditionnelles, complètes, jambon-œuf, ou tout simplement au beurre salé.

L'hiver étant plutôt rude cette année - et ayant besoin d'une bonne excuse pour manger grassement - j’optais pour une galette tartiflette, à base de fromage et jambon de montagne, ajoutés à des pommes de terre. En effet, la farine artisanale fait la différence. Sur l’aspect, plus rustique, mais également sur le goût, excellent. Pour me conforter dans mon opinion, je pris une galette nature. Confirmation. La galette se tient, elle est souple, bien cuite. Succulente.

Je commandas enfin une crêpe de froment dessert aux deux chocolats. Blanc et noir. La crêpe duo. Tout gourmand qui se respecte ne peut que tomber sous le charme de ce met. Le dosage est parfait, la rencontre magique. On en redemande. D'ailleurs, on en recommande une. Puis on se lève de table avec cette impression d'avoir abusé des bonnes choses, mais d'en être pleinement satisfait.

La Crêperie Soizic propose également plusieurs formules allant de 9,70€ à 12,60€, comprenant une ou deux galettes, une crêpe, et une boisson. Une façon avantageuse de découvrir cet établissement. Une excellente cantine bretonne, à n'en point douter.

La crêpe aux deux chocolats fera fondre vos papilles
Crêperie Soizic, Quartier Saint-François, 17 Rue Jean de la Fontaine, 76600 Le Havre - Ouvert midi et soir du mardi au vendredi, et les lundi et samedi soirs.

samedi 19 janvier 2013

Le #TwittLH, ça tweet au Havre !

La twittosphère havraise est en ébullition. Les twittos se déchaînent et trépignent d'impatience sur leur petits fauteuils, pianotant fébrilement sur l'écran Gorilla Glass de leur smartphone. Ce syndrome se retrouve cycliquement, environ une fois par trimestre. Car oui, un évènement régulier déclenche la fièvre du tweet sur le ville du Havre.

Cet événement, c'est le #TwittLH. Un twapéro - ou un twunch, c'est selon - havrais, sorte de rencontre informelle entre les utilisateurs de réseau social Twitter du Havre et de sa région. Si l'on se réfère à l'historique donné par le site twun.ch, qui n'est malheureusement plus maintenu à ce jour, six rassemblements de ce type ont déjà eu lieu depuis juin 2011. Celles-ci ont, pour la plupart, été organisée d'une main de maître, et avec brio, par Nadège, alias @nadeparis.

La septième édition aura lieu vendredi prochain, le 25 janvier donc, au pub Beer & Billards, aux alentours de 20h30. L'occasion pour les twittos du Havre de se retrouver In Real Life autour d'une bonne pinte de bière - ou autre - et d'échanger sur les sujets chauds qui ont fait le buzz de ces derniers mois sur la toile et le réseau. Ou encore, le lieu s'y prétant, pourquoi pas une petite partie de billard ?

Ami twittos, ami du Havre, le 25 janvier, vaincs ta timidité, quitte ton écran, sors de chez toi et  n'hésites pas à franchir le pas. Rejoins-nous au #TwittLH ! Si vous le souhaitez, vous pouvez, dès à présent, annoncer votre venue sur la page Google Plus de l’événement

Et pour patienter jusque là, allez voir le petit dessin de notre blogueur-dessinateur favori, @JulienQuotidien !

La page Google+ annonçant l'évènement Twitter. Oui, ça manque un peu de cohérence. :-P
Le #TwittLH, vendredi 25 janvier 2013 à partir de 20h30, au Beer & Billards, 96 Avenue René Coty, 76600 Le Havre.

samedi 12 janvier 2013

Le Whoopies Diner, ses burgers nous laissent rêveurs...

Il est des repas où l'on a envie de se faire plaisir. Mais d'un plaisir malsain. Coupable. Envie de se faire un bon vieux burger bien junk, bien gras. Un de ces monticules qui calent l'estomac d'un régiment. La solution de facilité, car devant un tel appétit nous restons faibles, est de se rendre au McDo, ou bien, par défaut, au Quick le plus proche. 

Et là, je vous arrête. Non, ami havrais ! Ne cède pas à la tentation d'un plaisir facile, mais tellement petit ! Il existe, dans ta ville, une adresse, que dis-je, l'eldorado de l'hambourgeois à l'américaine. Bienvenue au Whoopies Diner.

Cette échoppe de la rue Émile Zola, située à deux pas de l’École de Management de Normandie et de l’Église Saint-Joseph, ne peut pas échapper à votre regard. Ses couleurs flashies rappellent sans nul doute les étals des vendeurs de milk-shake dans les films américains des années 50. Quoique, le cinéma de l'époque devait être en noir et blanc. Bref, vous entrez dans un véritable diner.

Une fois à l'intérieur, Franck et Hervé vous accueillent. Et, si vous avez de la chance, ils vous conduiront à votre table. C'est que l'adresse commence à être réputée dans le domaine de la gastronomie havraise : il est des midis ou plus aucune place n'est disponible. Dans le doute, pensez toujours à réserver au préalable.

Mais pourquoi un tel engouement, me direz-vous ? Il faut dire que le Whoopies propose un large choix de burgers de toutes sortes. Il y en a pour tous les goûts, tous les appétits et toutes les bourses : du cheeseburger classique, en passant par sa variante au filet de poisson pané, aux buns garnis de banane et de fromage Philadelphia, ou encore le désormais classique mais néanmoins copieux Homer Burger, doté de 800 grammes de steaks hachés. Ne vous en faites pas mesdames, vous qui craignez de ne pouvoir vous déplacer en maillot de bain sur le plage de Sainte-Adresse cet été, la patron vous a concocté de magnifiques salades répondant aux doux prénoms de Bree, Susan, Gaby ou encore Lynette. Ne faites pas les innocentes, je sais que cela vous dit quelque chose.

Au delà de sa carte, l'esprit du Whoopies réside en la qualité de ses produit, de ses matières premières. En effet, la viande est produite localement, les buns sont mitonnés par un boulanger havrais tout proche du restaurant, les pommes de terre sont choisies avec soin. De quoi rendre votre repas mémorable. Les boissons sont aussi à l'image du thème : à côté du classique Coca-Cola, les amateurs de bières pourront déguster une Bud ou une Duff. La carte des desserts semble un peu en deçà du reste : au choix, donuts ou milk-shakes. Seulement, me direz-vous. Oui, mais les milk-shakes valent leur pesant de cacahuètes. Surtout celui au beurre de cacahuète, justement. Mais libre à vous de choisir : kiwi, fraise, café, Get 27, Oréo...

Le Whoopies Diner organise régulièrement des soirées à thèmes, comme pour Halloween ou Thanksgiving. Également, tous les dimanches entre 11h et 15h, le restaurant vous propose son brunch américain, avec buffet à volonté. Un must !

Entre restauration rapide et repas de qualité préparé méticuleusement, le Whoopies Diner comblera tous les amateurs de gastronomie nord-américaine. Au delà de cet aspect, c'est également un excellent restaurant à viande : tous les steaks des burgers sont servis à la cuisson souhaitée, et le goût est succulent. Le tout, dans une atmosphère décontractée. Je recommande.

Le Obama Burger du Whoopies Diner, il casse la baraque !
Le Whoopies Diner, 16 Rue Emile Zola, 76600 Le Havre - Ouvert midi et soir du mardi au dimanche, nocturnes le vendredi et le samedi.

samedi 5 janvier 2013

Les Princes de Catane : tout est bon dans l'colon !

L'hiver est une saison formidable. Certes, il faut le dire bien vite pour y croire. En ce qui me concerne, cette période de la révolution de notre planète autour du soleil est loin d'être ma préférée. Le printemps, c'est plus sympa, les oiseaux y gazouillent, les bourgeons naissent dans les arbres et sur certains visages adolescents, la nature se réveille... Mais là, je m'égare. 

L'hiver permet bien une chose : profiter de longues soirées, au coin du feu ou d'un radiateur au gaz, pour s'adonner à des plaisirs fous, tels que boire de la bière et jouer à des jeux de sociétés. C'est en préparant mes courses de Noël dans une de mes échoppes havraises favorites que mes yeux se sont arrêtés sur une petite boite carrée et rouge. Une boite de jeu.

"Les Princes de Catane" y lis-je. Il s'agit de la nouvelle version des Colons de Catane, un jeu de cartes dans l'univers du très connu jeu de gestion de ressources Catane. Et pour 2 joueurs qui plus est. En somme, un bon moyen de se divertir lorsque l'on est pas nombreux à la maison. Ni une, ni deux, j'embarque la boite chez moi.

Le jeu et sa mise en place

Le jeu comporte 180 cartes : 94 cartes composent l'ensemble de base, le reste est réparti en trois ensembles thématiques. Dans la boite, nous trouvons également 2 jetons en bois, 1 dé numéroté et 1 dé d’événement.

Le but du jeu est de faire prospérer sa colonie, en plaçant judicieusement les cartes devant soi et en gérant astucieusement la récolte de nouvelles ressources, afin de remporter des points de victoires. Le joueur gagnant est le premier qui a remporté un certain nombre de points de Victoire.

D'un premier abord complexe, le jeu est néanmoins bien pensé. En effet, la règle du jeu comporte une première partie d'introduction permettant aux princes de bien comprendre les rudiments de la gestion de leur colonie. Chaque joueur débute avec une principauté construite de manière identique : deux villages valant chacun 1 point de Victoire, une route entre les deux, et 6 parcelles produisant des unités de ressources différentes, telles que des pierres, du bois, de la laine, du blé, des briques ou encore des pépites d'or.

Déroulement de la partie

Chaque joueur joue à tour de rôle, bien que les actions de l'un puissent influer sur la production de ressources de l'autre.

Le premier joueur commence par lancer les dés. Le dé numéroté détermine la production de ressource des joueurs pour ce tour. Les parcelles de ressources sont numérotées : les joueurs reçoivent chacun une unité correspondant au numéro de la parcelle concernée par le lancé de dé. L'autre dé déclenche un événement qui peut être soit déterminé par le dé lui-même (comme une attaque de voleur, une célébration...), soit par la pioche d'une carte. Ces événements introduisent un aléa dans la production de ressources de chacune des principautés.

Vient ensuite la deuxième phase du tour. Le joueur utilise les cartes qu'il a en main. Celles-ci lui permettent de construire de nouveaux villages, de construire des routes, ou d'installer des bâtiments qui permettront d'améliorer la production de ressources. Certaines cartes autorisent également certains mouvement spéciaux, comme un déménagement des parcelles de production, aux fins d'optimiser l'espace alloué au joueur. Chaque joueur peut construire 2 bâtiments ou améliorations par village, et 4 par ville. Par ailleurs, la transformation d'un village en ville permet au prince d'amasser un point de Victoire supplémentaire. Certaines améliorations permettent de cumuler des points de Force et des points de Commerce : le joueur ayant l'avantage dans l'une des catégories prend le jeton correspondant (hache ou balance), valant également point de Victoire.

A la fin de son tour, le prince ne doit avoir qu'un nombre de carte limité dans sa main, 3 au début de la partie. Ainsi, il remet des cartes dans une pioche s’il en a trop, ou en pioche quelques une s'il lui en manque. Il a également le loisir d'échanger une de ses cartes à chacun de ses tours.

Une mécanique bien huilée et évolutive

Même dans le cadre de la partie introductive, le jeu procure de longue minutes de plaisirs et de réflexion. Deux ou trois parties seront cependant nécessaires à la bonne maîtrise de tous ses mécanismes. Une fois cela acquit, vous pourrez incorporer de nouvelles cartes thématiques afin de pimenter le jeu.

L’Ère de l'Or introduit de nouveaux types de cartes et des conditions simples pour quelques cartes d'actions. L’Ère de la Guerre apporte des cartes intensifiant la confrontation entre les adversaires. L’Ère du Progrès ramène le calme dans la partie : chaque prince tente d'ériger d'importants bâtiments dans sa principauté. Une fois tous ces thèmes maîtrisés, toutes les cartes de la boite peuvent être mélangées et utilisées durant une même partie, c'est le Duel des Princes.

Il se murmure par ailleurs qu'une extension devrait voir le jour cette année. Les Temps Sombres, c'est son nom, devrait apporter une grande noirceur sur vos principautés. Les conflits entre princes ne feront que s'aggraver... Tout un programme !

Les Princes de Catane vont permettront de passer des soirées endiablées en petit comité. Certes, le jeu gagne encore plus d'intérêt lorsque l'on apprend à le maîtriser, mais il ravira également les néophytes, tant l'univers développé est fascinant et les variantes de jeu proposées amusantes.

Les Princes de Catane, de Klaus Teuber, édité en France par Filosofia, environ 24 euros dans toutes les bonnes échoppes. A partir de 10 ans. Plus de 75 minutes par partie.